L'ARBRE ATHÉE

Philippe Larue

Hêtre ou ne pas hêtre en corps. On pue, la question ne se posait  pas d'écorces à Bougainvillier, non mais à l'eau koï. 

L'arbre aux mouchoirs en navets assez des lotus et d'érable de lapins en zazen, dans les terriers aux alentours. Hêtre commun n'était pas Haut comme trois-pommes et la jalousie de l'arbre à perruques pourpres grandissait devant celui aux clochettes d'argent. Et puis, la barbe de Jupiter pourpre, pour psalmodier...

Bref, Andromède tandis qu'aneth mijotait les baies de cynorhodons aux chèvrefeuilles nains, nouvelle recette! L'hêtre au bouleau là-bas, et le cornouiller blanc comme l'haïku à l'air de Césaire, étaient aux aguets pagaies. Tout le monde se gardait du charme diablotin, houblon comme les blés fauchés. Après tout, qu'adviendrait-il du cranberry d'Henry, cyprès de Florence alors que Daphné en désespoir des singes, avait le crâner? 

Le nez de la guerre et le nerf de naguère. La Bruyère, d'hiver rouge à dix vers roses, méditait sur le buisson ardent orange, après que l'agent 212 ai coupé ses cheveux des anges avec mésanges, et après les vendanges de Montmartre. Fétuques bleus à croquer, avait suggéré bambou! Mais la forêt, c'était toute qu'elle frêne, et frênes d'Europe et l'hêtre pleureur comme un saule artistique, valait heuchère marmelade. Kumquat que depuis, les arbres étaient athées, mélissses de propolis. 

Alors, je muguet comme un serpent pagaie, essuie heureux qu'origan parfois, et Oregon autrefois mais c'est le gangon style! 

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