L’arène perdue

Nicolas Contant


Les joyeux ramages

Des hommages aux rois

Se gourent

Et sa reine peine dur

À chasser la cour

De l'arène perdue

Le désastre de

Ceux qui ont des astres

Dans les yeux

Des généraux

Dégénérés

Capitaines décapités

On croît, mais grandit on ? On le croit

La figure du progrès en proue, la bannière

Et à la poupe ? Du vent

Des portes qui claquent des courants d’air

Or l’on voit tout

Le sinistre des

Affaires étrangères

L’or donne le la

Et l’âme en songe

Erre

J’ai ma réponse

À l’exercice

Du pouvoir

J'envisage, j'engueule

La mécanique dévisse

Au parloir

On croît, mais grandit on ? On le croit

La figure du progrès en proue, la bannière

Et à la poupe ? Du vent

Des portes qui claquent des courants d’air

Un chien ailé

Sans pèpère zélé

Ni dieu ni maître

Me demande

Où la vie déraille

Coûte que coûte vaille que vaille

Ma muse gueule et m’amuse

Dès que seul sur l’axe

Désordonné

Des abysses de la rage

Je nage, et surnage

Sans savoir où aller

On croît, mais grandit on ? On le croit

La figure du progrès en proue, la bannière

Et à la poupe ? Du vent

Des portes qui claquent des courants d’air

Nous naviguons

Sur les eaux glacées

Du calcul égoïste

Et Go ! Mais non, mais si

Il faut raison garder,

Ramons, voguons

Les paraboles

Vers le satellite

Tels des tournesols

Endorment France Soir

Dans le ronron

Soleil, fable, belle histoire

On croît, mais grandit on ? On le croit

La figure du progrès en proue, la bannière

Et à la poupe ? Du vent

Des portes qui claquent des courants d’air

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