L'avilité du serpent.
Jesus Romanov
Ce doit être le destin que ces sombres desseins, qui se tracent le long de mes faiblesses.
J'aime à siffler ces sérénades qui songent au futur pour moi, de jolis thèmes jamais cruels, mais bien malsains, qui mettent en scène de grands serpents me rappelant que ce sera toujours pareil. Et dans leur paroles sournoises j'entrevois ces accablants moments où la place est belle, pour celui qui se jouera d'elle. Cruel sera celui qui voudra mettre fin au jeu. Alors je chante tes adieux, en priant le grand charlatan, pour qu'ils se fassent le plus rapidement, que je puisse dès à présent me retourner à ma paresse, après tout, ça passe le temps. En attendant que tu tombes dans mes bras et que du bout des doigts, je puisse te jouer cet air, celui que tu aimeras tant, qui éloignera de nous l'ennui, quand nous dessinerons nos futurs proches, au plus près de nos deux cœurs et de nos deux corps.