Le bal masqué

valerija

Le bal masqué

Dans ces rues, dans ces villes, dans ces lieux isolés

Les gens ne parlent plus, mais ne font que passer

Alors je vois marcher des hommes fatigués

Au visage délavé comme dans un bal masqué

Sous leurs airs libérés, ils sont les prisonniers

D’un monde qui leur dit de ne faire que marcher

Ils tournent sans arrêt  dans un rythme incessant

Mais leur esprit est vide et leur corps transparent

Ils rêvent naturellement d’un bonheur illusoire

Mais ils rient en voyant le reflet du miroir

Car ils ne voient plus rien, plus rien dans le reflet

Qu’un visage délavé par le poids des années

Ils courent après le temps, sans jamais le cueillir

Ils veulent le garder mais il va se flétrir

Le bonheur illusoire de leur vie étouffée

Se casse en mille morceaux comme un miroir brisé

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