Le bruit du silence

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Oui, le silence, c’est bien beau. Oui, j’aime le silence, c’est vrai. Mais pas le silence meurtrier. Pas celui qu’on vous jette à la figure, comme on vous jetterait du vitriol qui vous détruirait instantanément. Non, ce silence, il fait mal. Je ne comprends pas ces gens qui décident, un beau jour, et qui sait, peut-être de bon matin, ne plus parler ou donner signe de vie à telle personne. Savent-ils que ce n’est pas humain de faire cela ? Savent-ils que parfois, la personne en souffre horriblement ? Le silence pour toute réponse, il est éloquent, n’est-ce pas ? Eloquent et pourtant ! On ne cesse de se demander « Pourquoi ? ». Vous savez, une explication n’a, au grand jamais, tué personne. Et si vous preniez la peine de le faire, vous éviteriez de vous faire passer pour des connards de service, alors que vous voulez à tout prix montrer une bonne image de vous-même. Mais cessons ce petit jeu stupide et puéril. On sait tous que « jeter » quelqu’un par un silence, c’est faire preuve de lâcheté. C’est être faible et avoir peur d’affronter. C’est se cacher. C’est une facilité qui me donne envie de vomir. Mais rassurez-vous : vous y passerez, un jour où l’autre. C’est ce qui s’appelle « les comptes à rendre ». On n’y échappe pas.

Et vous savez, il existe une sorte de « règle » importante qui semble échapper à bon nombre d’entre vous, je cite : Ne blesse pas les autres par des moyens que tu trouverais toi-même blessants.

Oh, oui, cela paraît « logique » vous allez me dire. Et pourtant ! Cette logique ne semble pas acquise autant que l’on voudrait le faire croire. Méditez là-dessus.

En attendant, je fais un petit clin d’œil, à toutes ces personnes qui m’ont infligées cela. A toutes ces personnes vides de sens et bien trop égoïstes pour se dire que dans la vie, il n’y a pas que sa petite personne qui importe. Et surtout, qu’on ne jette pas les gens comme de vulgaires déchets.

Je revendique mon humanité.Je revendique le respect que l’on me doit mais que l’on me manque bien trop souvent. Je revendique l’empathie, parce que c’est tellement précieux d’en avoir. Je revendique des gens « humains », parce que j’en ai marre de ces robots avides de vous sucer votre âme et de vous laisser à moitié mort une fois qu’ils en ont terminé avec vous. 

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