LE BUSINESS D'UN POE

Philippe Larue

Travaillez, prenez de la peine. C'est le fond qui manque le moins. J'étais assuré par l'abeille que m'employer à écrire avec la coupeuse de feuilles de Juin, j'allais être riche en Poe.

En vérité, j'avais espionné les propolis d'une tapissière dans le bosquet de romarin. Seulement deux jours y étaient nécessaires pour transformer le pollen de 500 000 fleurs en miel. Quelles soient découpeuses de luzernes ou charpentières, cotonnières ou perce-bois, elles endoctrinnaient les pâtisseries mielleuses, à rhum. Cette perfection de pollinisation en quelques secondes, me bufflait. Une seule abeille était capable de confectionner un pot de miel 250g en deux jours. Les broussailles de thym ne faisaient pas exception à la règle. Et en plus, elles dansaient avec les stars fleuries: quelles facettes à huit, le nectar des propolis y était guêpière.

Piocheuses de vitamines, salariées Descartes piquantes de trèfles et bûcheuses pour les gourmandes charbonnettes de Noël, ces abeilles. Allez, je piquerais bien leurs business, non?


  • Y’en a marre, il n’y en a que pour les abeilles et, nous les guêpes, on compte pour des prunes. On aime et respecte les abeilles, on déteste et écrase les guêpes.

    · Il y a plus de 6 ans ·
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    Hervé Lénervé

    • Et les frelons verts, alors? Merci

      · Il y a plus de 6 ans ·
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      Philippe Larue

    • Les melons verts, on attend qu’ils mûrissent pour les cueillir. Ha, ha !

      · Il y a plus de 6 ans ·
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      Hervé Lénervé

    • :-))

      · Il y a plus de 6 ans ·
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      Philippe Larue

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