le temps n'existe pas, extrait n°59
Je me souviens flotter dans les airs, là, pas vraiment là. J'étais. Je touchais du doigt la réponse de ce qui est avant votre vie et après votre mort. C'est comme si je revivais l'instant... j'y suis... mon cou se relâche, ma tête se redresse avec rage. Mon corps flotte puis tombe, tombe très vite vers le sol de la clairière. J'heurte le sable rouge, transperce la matière à toute vitesse en direction du centre de la terre. Comme est-ce possible ? Je me dirige vers le lieu le plus obscur de l'univers, je le sens.