Le choix

Line Queen

Non ce n’était pas le cyanure,

Mais un défaut à l’embouchure,

Une fracture à notre aventure,

Qui ne s’achèvera pas à trois.

Et devant ses murs en fissures,

Voilà le dilemme d’un parjure,

Je mets fin à ses courbatures,

Et n’entends plus ton cœur qui bat.

Toi qui t’endors,

Contre son corps,

Et qui t’envole à travers ciel,

Après t’être fait couper les ailes,

Toi qui t’endors,

Sonne l’aurore,

Les néons de l’arène clignotent, encore,

Et de ta survie, malgré nous matador.

Non ce n’était pas une bavure,

Mais la plus grande des déchirures,

Et tu nous quitte d’une procédure,

Qui ne pouvait sauvegarder « deux ».

Et de ton souffle plein d’écorchures,

Pardonne mon choix, progéniture,

Non ce n’était pas le cyanure,

Toi qui n’ouvriras plus les yeux .

Toi qui t’endors,

Contre son corps,

Et qui t’envole à travers ciel,

Après t’être fait couper les ailes,

Toi qui t’endors,

Sonne l’aurore,

Les néons de l’arène clignotent, encore,

Et de ta survie, malgré nous matador.

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