Le conte qui suit est écrit pour être lu à un public averta et à l’humour gris (ou l'inverse)

poulet

Réécriture de Cendrillon. Attention, c'est lourd et cousu de fautes à nouveau ! \o/

Il était deux fois ( je vous dis il était deux fois pour quelque chose de bien précis, vous allez voir, mon histoire n'est pas du tout improvisée), dans un royaume tout proche, tellement proche qu'un pas sur le côté à sa frontière vous faisait dépasser la-dite frontière (quoi que tout dépend de la taille de la frontière, bien évidemment, mais en l'ocurence ça fonctionne assez bien pour le royaume en question).

Il était deux fois, donc, une petite fille. MAIS comme 1x2=2, il était deux petite fille. CQFD. Elles n'étaient ni filles de joie ni filles sûres (bien qu'elles avaient tendance à lézarder), mais bien filles d'un grand propriétaire terrien, comme on dit dans le jargon vernaculaire. Quand je dis grand, c'est bien en importance, hein, car la taille de ses jambes équivalaient à une dizaine de bouchons de champagne empilés. Ce qui nous donne un petit mètre quarante au total. Pas très grand, en somme.

Évidemment, vous vous en doutez, il n'avait pas fait tout seul ses filles jumelles (bien que la technologie actuelle pourrait le permettre, mais ce n'est pas d'actualité, je n'ai pas le droit, vous savez bien, la règle de l'absence de spacio-temporalité, blahblahblah). Il avait, un soir, proposé à sa douce et tendre compagne d'aller se promener sur les grandes plaines verdoyantes où papillons et lapins dansaient sous la lune riante qui éclairait leur chemin pastoral aux reflets irisés. Quelques étoiles filantes plus tard, ils (enfin lui surtout), étai(en)t assis sur la surface du septième ciel.


Quelques mois plus tard (neuf, well done, vous avez un esprit aussi vif que le mien), naissaient Vierge et Cancer, nommées ainsi en hommage aux céleste constellations ayant veillé sur leur création (même si elles n'étaient pas visibles au même moment, inutile de sortir votre bouquin d'astrologie), et non pas parce que l'une était laide et l'autre chauve, cela n'a rien à voir du tout, si de pareilles idées vous effleurent, sortez de mon histoire ! Elles étaient, vous vous en doutez, nées sous le signe des gémeaux, mi fa sol la, mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do.

Les deux jeunes filles vivaient dans la joie, l'amour, des robes en soies et un château, ce qui est un peu plus confortable que les deux premières propositions. Il avait plein de tours, comme tout château qui se respecte, n'est-ce pas, et dans chaque tour il y avait des cabinets. Chaque étage du château avait plusieurs dizaines de chambres, et la cuisinière travaillait dans une cuisine immense (mais très froide, mais qu'importe, nos 2 moiselles ne mourront pas de froid).


Un jour (enfin pas un jour genre PAF, c'est quelque chose de réfléchi, hein, je peux même vous dire que c'était un Vendredi et que c('était l'anniversaire des neuf ans de Vierge et Cancer), un jour, donc, il y eut un drame. C'était pas PAF non plus, arrêtez donc de chercher sinon je vous en colle une, de paf, AHAH, c'était plus POF d'ailleurs, mais bon on ne m'écoute jamais, moi, je ne sais toujours pas pourquoi je continue à vous raconter cette histoire, non mais vraiment. En effet, le père haut comme plein de bouchons de champagnes sabra justement ce champagne (MAIS QUE VOIS-JE ? Serait-ce une répétition du terme « champagne », montrant ainsi, d'une bouteille deux bouchons, la richesse ET de mon vocabulaire ET de ce père de famille qui, vous l'avez compris, peut faire couler le champagne à flot littéralement vu qu'il en fabrique, ce que, j'espère, vous auriez compris aussi bien que moi, fin de parenthèse) et malheureusement, les statisticiens purent, après moult mesures, calcules et pauses pipi, annoncer que le bouchon qui était parti de la bouteille formant un angle de 68° avec la table, ricocha contre le tableau de La jeune fille à la bouteille de champagne, rebondit sur le plafond, se cogna contre le Buveur de Rodhein qui fit tomber la collections de bouteilles en porcelaine Limoges, mais le bouchon n'en finissait pas, et alla se planter dans l'œil droit de Madame, ce bouchon, donc, était taillé de telle manière qu'il se lovait confortablement dans la cavité orbitale de la mère (ce qu'il fit avec joie). La pauvre ne put supporter longtemps d'être une cruche juste bonne à se faire boucher et mourut. Vierge et Cancer furent très tristes, elles pleurèrent beaucoup, eurent les yeux rouges et blah blah blah. Elles se promirent d'être aussi bonnes que leur mère, repassèrent leur linge, cousirent des nappes et allèrent aux toilettes puis arrêtèrent de pleurer.


Leur père, un soir, après avoir pesé le pour du contre dans une balance (qui le dénonça rapidement, d'ailleurs), annonça à ses filles qu'il allait épouser une nouvelle femme (mais pas une toute neuve), parce qu'il avait envie et que de toute façon, c'était lui qui décidait, non mais ho.

C'était, d'après lui, une véritable tigresse, une Lionne douce et tendre à la beauté peu ordinaire. C'était, d'après elles, une grognasse disproportionnée au cou de Taureau qui semblait porter un sac Leclerc en guise de robe, robe qui, faute de mouler ses « formes », faisaient l'inverse (interprétez-le dans le sens que vous voulez, je n'ai pas d'avis politique, alors la droite, la gauche, je ne m'en soucis guère, je ne m'en soucis guère, passez par ici et moi par là, au revoir ma cousine). La belle-mère (même si les pustules sous ses aisselles faisaient penser le contraire), qui s'appelait Myrandaa (« Avec deux A, beybey, huhuhu »), leur fit ouvrir la bouche à la manière d'un poisson au regard aussi vide qu'est intéressant la théorie de MoustikStastistik678 sur la contenance du sucrier en porcelaine rose de sa tante qui semble vide de l'intérieur mais qui de l'extérieur, non, posté sur un forum réservé à des adolescents boutonneux possédant respectivement 67 % et 82 % des parts de Klennex® et de Sopalin®. Je vous passe la suite des détails, la Belle-mère, donc, avait deux chats dans ses bras : ils avaient le poil ras, comme s'ils se l'était mangé, ce qui pour un chat semble assez normal, parce que jamais on a vu jamais on ne verra la famille tortue courir après les rats, mais la famille chat si, deux chats très laids : l'un avait seulement une oreille (à croire que Tintin a encore frappé), qui était tordue comme celle d'un bélier, et l'autre semblait avoir été élevé par la chanteuse de Niagara, à cause de sa fâcheuse tendance à baver abondamment. Myrandaa leur présenta ses enfants, donc, Caurne et Seau, ou cornetto, ou corps Netto, ou Corps net au, ou cornette eau, ou autres jeux de mots mauvais vraiments mensongers. Songez, généraux, aux autres tristes statiques calembours bourdonnants que j'aurais pu faire.

Après la présentation des chats, Myrandaa s'installa au château, investissant la chambre du père à la manière d'une grosse blonde à salopette chargée de redécorer un appartement miteux de la banlieue de Metz. Pendant ce temps, le père décida de partir vendre son champagne à Bordeaux (bien mal lui en prit, un mâle le lui prit). Myrandaa devait donc, en plus de redécorer à son goût qu'elle avait exécrable l'intérieur de la demeure, s'occuper de ses deux enfants et des deux choses dont elles ne pouvaient pas se débarrasser à cause de ce mariage, ces deux trucs informes (ou deux formes, d'ailleurs, quoi que non, plutôt d'ici) qu'elle laisserait bien, dans les plusieurs (j'ai la flemme de compter) sens du terme. Concierge et Viscère. Ou un truc du genre. Quoi que même leur genre était difficilement reconnaissable. Elle devint malheureusement le Scorpion qu'elle avait l'air d'être ou ne pas être, telle est la question (Sinusoïdale de l´anachorète hypocondriaque, auraient rajouté trois personnes que je ne connais pas).

Cancer et Vierge devinrent, telles Blandine dans la fosse aux Lions, des martyres. L'une dût laisser sa chambre pour Caurne et aller vivre dans les tours froides aux multiples cabinets (ce qui lui valu le surnom étonnant de Latrine par Myrandaa (étonnant qu'il fasse partie de son vocabulaire surtout)), et l'autre alla vivre au Palais des palais, ce qui lui valu, elle, le surnon de Cuisine (où elle vivait, vous vous en doutiez, n'est-ce pas?), laissant sa place à Seau. La vie des deux filles devint horrible, et même si elles s'agitèrent pour changer leur condition (comme toutes les filles reléguées aux toilettes, me direz-vous), mais rien ne sert de courir, il faut partir à point (de croix, point de blé, point noir et pointillisme). Les chats qui étaient cruels (on s'en serait doutés …), jouaient des tous à Cuisine et Latrine : il se cachaient, et tandis que Myrandaa geignait « Qui s'ey qu'à prit Cauuurne ? », ce qui cassait les oreilles des deux souillons, qui en avaient deux (des oreilles, pas des souillons), les chats s'expliquaient en langage chat (et non, pas de langage humain, on est dans un conte mais pas trop non plus) qu'ils allaient se cacher dans les toilettes. ET PAF Latrine se faisait punir. Ou alors, l'autre avait la fâcheuse manie de baver de façon volontaire sur le sol, et quand Cuisine allait vers Seau, elle glissait sur sa bave, en deux mots, personne ne s'appelle Sabav.


Un beau jouir, le fils du roi (qui était aussi un fils de p … Hum, un petit fils de la Joie) dû se marier, ce qui fit bien marrer sa cour qu'il coursa pour outrage à un représentant de l'ordre royal (ce qui n'existe pas dans notre monde actuel, lisez Femme du même type, vous verrez). Il envoya des invitations pour un bal masqué ohé ohé décalécatam décalécatam à toutes ses maitresses, et donc à Myrandaa (qui avait tendance à se faire visiter souvent, et généralement, ne laissait pas ses invités sur le pas de la porte et les faisait entrer). Mais Myrandaa, qui comme vous à cette instant, avait écouté plein de contes pour se marier au final avec un, n'avait pas envie de se faire voler la vedette par une chauve (qu'elle soit cantatrice ou pas) et une moche. Elle n'en parla ni à ses chats ni à ses choses ni aux oiseaux qui auraient pu lui crever les yeux.


Un soir, elle se leva doucement, et attrapa une chaussure à talon compensé transparent remplie de barbapapa. Elle s'approcha des toilettes et des cuisines, et tua tour à tour les deux filles de 12 coups de couteaux.

Puis elle alla au bal, épousa le prince et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants (les pauvres).


Et tant pis pour Cuisine et Latrine.


FIN


JEU SURPRISE ! Sauras-tu retrouver les 12 signes astrologiques cachés dans ce joli conte plein de papillons ? Tu gagnes le privilège de comprendre que suivre le destin sans rien faire est aussi utile que de verser du sucre dans son yaourt sans yaourt.

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