Le cul...te du Père PD
Jean Claude Blanc
Le cul..te du Père pédé
Bigot, je l'ai été, jadis enfant de chœur
Mais en prenant de l'âge, supplie le Suprême Etre
Qu'il me montre le chemin, pour éviter l'horreur
Plus aller à confesse, vers un curé pédé
J'ai peur qu'il me tripote, me tâte les burettes
Confondant poils du cul, avec les vers du nez
Croyant le suis pour moi, mais pas de la boutique
De cette église pudique pas mal bordélique
Où les prêcheurs pervers déballent leur grosse bite
Pas question de pardon, même s'ils vivent en ermites
C'est sûr, y'a des foldingues, même chez les culs bénits
Qui faute de gonzesses, se taquinent le zizi
Qui ne demande qu'à servir, mais hélas au chômage
Se tapent des chérubins, dans leurs plumes fourragent
Les mêmes qui condamnent tous les péchés de chair
Les homos, l'IVG, relations adultères
Ne vont pas se gêner pour s'envoyer en l'air
Un gosse encore pubère, déjà, ça l'affaire
Se font rares ces corbeaux en nos campagnes désertes
Les seuls qui résistent, se cuitent, déplafonnent
Une fois la messe dite, retour au pres..bytère
Tous seuls pour forniquer, ça manque trop de bobonnes
Après tout sont que des hommes, de leur corps veulent jouir
Quelques hurluberlus, satyres, un peu gauches
Paluchent blondinets, naïfs, ça va sans dire
Ont la queue qui démange, alors s'en servent de crosse
Dans cette confrérie, solidaire de piété
Quand un du membre pèche le secret bien gardé
Se moquent de nos règles, n'obéissent qu'à leur dieu
Protégés de l'enfer, sur terre, bien heureux
Les langues se délient, balancent ces mâles saints
Mais n'osent pas s'en plaindre, leurs ex petites victimes
Qui passent pour possédées, du démon, ce malin
D'en taire les souillures, certaines même se suicident
Pas sur la même planète, religieux et laïcs
Car les uns s'en remettent à la justice divine
Quand les autres proclament, la juste République
Quémandant rien de moins, qu'un semblant d'humanisme
D'origine catho, acquis le savoir faire
J'honore et je respecte mes sœurs et mes frères
Acte de foi, d'espérance, pour donneurs de leçons
A qui par amertume, leur tire virtuels gnons
Devant tous ces éclats, j'ai mal à ma foi
Etalés aux grands jours, à renfort de médias
Un mauvais coup porté, à nous autres gens de bien
Qu'on soit juifs, musulmans, bouddhistes, chrétiens, païens
Comme toujours en ce cas, on montre du doigt le chef
L'évêque, le cardinal, le Pape, les gardes suisses
Tout le monde se débine, le démentent qu'ils pèchent
Les comptes vont se régler, qu'en doux pieux sacrifices
Vont pas le mettre en croix, comme l'illustre Jésus Christ
L'obsédé de quéquette, sera mis en quarantaine
Dans un sombre monastère où rancisent souris grises
Pour y vider ses bourses, quelle frustrante peine
Mon propre spiritualisme, risque bien d'en pâtir
De dégoût et de honte, avant de m'endormir
Les apôtres, l'Evangile, la Grâce, la volupté
En cette semaine Pascale, le cierge est allumé
Je me garderais bien mettre dans le même panier
Les pères la morale, les pionniers missionnés
Les premiers font le mal, même sans le faire exprès…
Les autres évangélisent, les pauvres oubliés
« Dieu reconnaitra les siens », le dire, ça fait du bien
Pour ceux qui croient en lui, protégés du destin
Malades du ciboulot, innocents les mains pleines
Vont être pardonnés, leurs gènes, mauvaise graine
Salut Vierge Marie, je m'en remets à vous
Qui êtes si chaleureuse, de nos mômes, la nounou
Vous prie, intercédez auprès de votre époux
Qu'ils les pendent par les couilles, ces curetons mabouls
Rayez de cette Terre Promise, ces abjects moinillons
Qu'ont rien dans la conscience, tout dans le pantalon
Y va de la confiance, des peuples à la dérive
Qu'ils traversent Rubicon pour atteindre l'autre rive
Les Tables de la loi, comme celles des droits de l'Homme
Se rejoignent sur l'essentiel, faut respecter les normes
Quiconque s'y refuse, devra être puni
Union presque parfaite, entre la loi et l'esprit
Qui croire, qu'espérer, en ce monde salopé
Le mysticisme se meurt, on appelle le Seigneur
Qu'en guise de bienfaiteur, nous offre des pédés
Soi-disant son image, gays éjaculateurs ?
Eros encore sévit, en plus abominable
Chez les curetons qui bandent, pour un gosse fornicable JC Blanc mars2021 (coup de gueule)
Les cénobites tranquilles, nos culs aussi ! :o))
· Il y a environ 3 ans ·Hervé Lénervé