Le Diable

Antistrophé

Une expiation.


Le Diable




Ce texte résonne comme un besoin d'expiation purement personnel.


Par les grands Septons, Sept piliers de l'univers en cet instant créés, Vie, Mort, Pureté, Décadence, Harmonie, Chaos et Jugement ; ainsi l'horreur apparue en un ensemble se graver dans ma mémoire décadente et imprimante vivante d'images d'effrois.

Elle arriva, hors de contrôle, cette décapitation à la gloire d'un Dieu Tout-Puissant.

Le sang et les os du cou se voyaient, ils brillaient dans une fascination complète de mon être peu à peu désœuvré.

Peu à peu détruit, paralysé, peu à peu réduit à l'état de crise de néant subissant les informités de mon existence dans une fracassante explosion d'instantanéité.


Mes yeux écarquillés, mes mains plaquées sur mon visage, mes paupières dans un élan protecteur vain se fermèrent à ce que je croyais être à jamais.


Ma respiration devint destruction. Mon espérance devint affliction.


Il ne restait en moi que le carnage du traumatisme encore existant et je pense d'ailleurs à jamais. Aucun répit ne pourra retirer cette image du firmament assassin de ma cervelle ignoble.


La fidèle castration de l'âme reste dans ses yeux, dans cette enfer de jugement de l'esprit, dans cette pure décadence vers le chaos éternelle.


Puisse le plaisir et la douceur exister à nouveau, puisse la vie et la couleur parvenir jusqu'à mes yeux, puisse ce Diable s'expulser de ma mémoire et de ma perpétuelle perception, ne vivant plus qu'avec cette image au fond de mes yeux, puisse-t'il cesser d'exister dans une étrange source de compassion dont il ne connaît même l'existence.


Puisse l'Art rattraper ma perdition. Puisse l'Abandon écoper mes lambeaux marrons. Puisse L'Être Suprême de ma dévoration bénéfique envahir en moi mille salvations.



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