Le feu au cul

kitri

Qu’y avait-il finalement
Dans ce que t’écrivais ?
Un peu d’avenir et de présent,
Mais surtout du passé.
Et moi j’ai bu chaque parole
Que tu pouvais me dire.
J’en connais déjà qui rigolent
En me voyant souffrir.
Pour me prévenir Ah oui vraiment
Beaucoup m’avaient prévenu
Que tu étais de ces amants
Qui ont le feu au cul.
Mais moi innocente et fragile
J’ai cru que tu changerai
Que tout ce que l’on m’avait dit
N’était pas ton portrait.

Petit coureur, petit menteur
Petit voleur de sentiments
Petit coureur, petit joueur
Petit voleur, petit fuyant

Une de plus au palmarès,
Voilà ce que je suis.
Seulement une paire de fesses
Au milieu de ta vie.
Une de plus une de moins,
Pour toi c’est pas grand chose,
Quand moi je rêvais de matins
Sur des tapis de roses.
En fait de fleur sur l’oreiller
Je n’ai reçu de toi
Que des excuses mal formulées
Quand tu ne rentrais pas.
Et moi innocente et fragile
Toujours je t’ai cru
Même si beaucoup m’avaient dit
Que t’avais le feu au cul.

Petit coureur, petit menteur
Petit voleur de sentiments
Petit coureur, petit joueur
Petit voleur, petit fuyant

Combien d’autres filles comme moi
Vas-tu encore chasser
Dans une jungle où il n’y a de roi
Que de gentils frustrés
Qui pensent qu’on peut tout se permettre
Sous prétexte de faiblesse
Et de rêves que l’ont peut promettre
A trop de gentillesse.
Si t’as un ange qui te plane au-dessus
Il ferait bien de t’arrêter
Parce qu’à force d’avoir le feux au cul
Tu vas te le brûler.
Et j’aimerais être l’infirmière
Qui devrait te l’soigner
Car crois moi de ton beau derrière
Je vais bien m’occuper

Petit coureur, petit menteur
Petit voleur de sentiments
Petit coureur, petit joueur
Petit voleur, petit fuyant

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