Le gris

La sensation de tourner en rond, de ne pas trouver de but ou bien, tout simplement, de ne pas savoir quoi faire. C'est une des choses qui peuvent paraitre aux premiers abords désagréables, mais qui au fond nous servent bien pus qu'il n'y parait. 
Dernièrement j'ai lu sans relâche, pendant toute une semaine et j'ai adoré ça mais il arrive que l'envie s'en aille et c'est normal. Je trouve que c'est lorsque l'on tourne en rond justement que chacun puisse découvrir quoi faire, comment s'occuper. 
Aujourd'hui, était une journée maussade mais au final cela me permet de trouver une occupation, certes ce n'est pas lire, mais j'écris ce que j'ai ressenti tout le long de la journée: un vide qui n'a pas pu être rempli. 

J'ai fait comme l'on nommerai en l'ancien temps: oisif. J'ai fait preuve d'oisiveté, j'ai chercher des divertissements, comme dirai ce cher Pascal, mais ces occupations m'ont éloigné de quelque chose de plus important, que j'ai peut-être manqué. Et c'est pour cela que maintenant je me sens mieux, car j'en parle. 

Il faut, même si l'on prend part à des divertissements, que l'on se cherche des "excuses", si l'on puit dire, ouvrir ses yeux et dire que l'on doit faire ce qui doit être fait. 

Donc c'était une journée grise mais productive de par la portée réflective.