Le joug dans la tête.

Christophe Hulé

J'ai pris sur moi de ne rien prendre du tout.

Si on y réfléchit, les fardeaux qui nous pèsent sont ceux qu'on a choisis.

Bien sûr on nous parlera de raisons morales, les mêmes étant les cordonniers les plus mal chaussés.

Comme dans toute communauté, ce sont toujours les mêmes, de petites corvées en grands sacrifices.

On parle beaucoup par derrière mais l'on se tait en réunion.

Entre chien et loup, erreur, c'est l'un ou l'autre.

Il ne sert à rien de montrer ses crocs si la meute ne suit pas.

Les manichéens du dimanche oublient que les petits chefs ont aussi des comptes à rendre.

Sur le dernier barreau de l'échelle, qui reste hypothétique, mais c'est humain, par définition l'infini nous dépasse.

Le fardeau est-il plus lourd à porter en bas qu'en haut, parfois ça rassure.

Un responsable est en bout de chaîne, mais il n'y a pas de bout.

Selon la gravité de telle ou telle affaire, on sévira à tel ou tel échelon.

L'essentiel étant que le système perdure.

- Dégraissons le mammouth !

- Il est vrai, cher collègue, que vous avez pris du poids.

La violence engendre la violence, il en est de même du pouvoir.

Mais tous ces plafonds de verre, mal nommés, ne sont que mirages.

Un bon dictateur est un dictateur mort, à condition que nul ne le remplace.

Nous sommes en 2024, mais la balance est loin d'être favorable, comme en ces périodes obscures.

La « haine », combien je hais ce mot, suis-je prétentieux de dire que je n'ai jamais ressenti de haine et que je hais aussi la violence.

Mais je dois sans doute être un E.T.

Pour changer de sujet, OK, c'est un peu ma marque de fabrique, « on » est en train de laisser crever les Ukrainiens, c'est l'échelon qu'« on » a choisi.

« La suite serait délectable... » pour citer vous savez qui, m'enfin pas mal de gens sensés vous diront qu'on y va, « des gamelles et des bidons ».

Sachant que même les plus tarés n'appuieront pas sur le bouton rouge, la guerre « traditionnelle », avec toutes les »avancées » technologiques a un bel avenir.

Sauf si la planète flanche pour de bon entre temps.

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