Le jour de la pistache
pierreantoine
Monsieur Nicolas me présente celle qui fut jadis mon idole, l'actrice-culte d'Hôtel de la Plage, Anne Parillaud.
Elle est bien plus chaste ou prude que je ne me l'étais imaginée, avec du bonheur dans la voix, que d'ailleurs elle a très chaude.
De loin, elle ressemble un peu à Corinne Viansson-Ponté...
"Je suis pour fédérer le parti des amateurs du Marquis de Sade"
Authentiquement elle.
La marquise est une femme des plus riche, qui partage sa vie entre oisiveté balnéaire et érotisme des plus suave.
C'est depuis la plage en hiver qu'elle suit les débats politiques de sa peut-être future circonscription haut-garonnaise.
Tout un programme.
Elle ne se cache pas d'aimer les garçons, les hommes en devenir, les 16-20 ans, en particulier les "petits ruraux".
J'ai mes entrées dans tous les Lycées Agricoles de la Région, me confie-t-elle.
Elle est vêtue d'un peignoir de bain, songe-t-elle à sa carrière politique ?...nous sommes à 10 000 kilomètres de Toulouse.
Envisagé depuis la proximité immédiate de Mme Viansson-Ponté, Moudenc semble un fanatique illuminé, une sorte de Kadhafi Toulousain.
"Moudenc est fou", affirme-t-elle sans le moindre trouble dans la voix.
Il dépense sans compter, on dirait le Trader fou ou Jérôme Kerviel !
Tout cela finira mal...
Moudenc est un homme des plus estimables, mécène, amateur d'art et excessivement attentionné.
Il s'intéresse personnellement à tous les auteurs en herbe, les critiques de demain,tous les jeunes qui promettent dans la Région.
Toujours le mot gentil, le compliment qui fait mouche...
De ses prédécesseurs, il faut me dit-il penser le plus de mal possible.
Des crapules, même Dominique Baudis !
Baudis, un nom qu'il me sera désormais interdit de prononcer !