Le jour ou ma vie a basculée...et aprés (extrait d'une de mes nouvelles)
makaria
Je tire ma valise et lève les yeux pour observer les immenses fenêtres de l'aéroport de Toronto. Le soleil perce a travers celles-ci. L'espace est immense et baigné de lumière. J'avance le regard fixé devant moi a présent. Je pars vers le comptoir d'enregistrement, afin d'enregistrer mes bagages et récupérer ma carte d'embarquement. Je me glisse dans la file d'attente, l'aéroport est remplis aujourd'hui. J'aurais du m'en douter, pour les vacances de Noël les gens rentrent chez eux. Je réfléchis dans la file d'attente, cela fait déjà quatre mois que je n'aie pas vu mes parents. Je suis arriver a Toronto au cours du mois d'aout et depuis, je ne suis pas rentré une seule fois chez moi. Il faut dire que les billets d'avion coutent cher, et je n'aie pas vraiment le loisir de dépenser de l'argent pour ça. Je suis partis de chez moi dans le but d'obtenir un MBA, et je ne regrette pas ce départ. Cela me permet d'être plus automne, et surtout plus indépendante. Mes parents sont sympathiques mais un peu trop étouffants. J'avais besoin de cette liberté qu'offre le statut d'étudiant. Perdus dans mes pensées, je ne m'étais même pas rendu compte que c'était mon tours. L'hôtesse brune, me regarde avec un air agacé. Je m'avance et fais peser ma valise. Je présente mes documents d'identité afin de récupérer ma carte d'embarquement.
Une fois cette dernière en main je me présente au contrôle afin d'accéder a la zone d'embarquement. Quelques contrôles plus tard, je me retrouve dans une grande salle ou d'autres personnes attendent. Certaines lisent, d'autres téléphonent, d'autre encore on l'air de rêver. Je m'assois sur un siège vide et me replonge dans mes pensées. Je suis tellement excité a l'idée de rentrer et d'un autre cotés, j'ai peur, peur que ma vie a Toronto me manque, peur de ne pas reconnaître mon pays, après tous cela fait déjà quatre mois que je suis partis. Je ne sais pas comment je vais être accueilli. Bien je présume! Mais c'est toujours angoissant de rentrer chez soi après une longue période a l'étranger. Les questions fusent dans mon esprit. Y aura t'il des changement dans le paysage? Dans la vie de mes parents? De mes frères et sœurs?
C'est l'annonce du haut parleur qui me tire de ma rêverie. L'embarquement a bord du vol pour paris va commencer. Je m'extirpe de mon siège et file vers la porte afin d'embarquer. J'ai toujours une appréhension au moment d'embarquer, avec toute ces histoires de terrorisme. J'avoue que je ne suis pas rassurer, et généralement une fois dans l'avion toutes mes peurs s'envolent. Cette fois ne fais pas exception a la règle. Je rejoins ma place dans l'avion. J'ai une place près du hublot, par chance l'hôtesse m'a donné une place convenable. Je vais pouvoir regarder le sol s'éloigner calmement, voir le ciel a porter de main. J'adore cette place a coté d'un hublot. J'ai l'impression de voler comme un oiseau, de me sentir libre. J'aime l'avion pour ces raisons, cela me permet aussi de rêver a un monde diffèrent.
L'avion a décollé depuis environ une heure et je décide de m'avancer dans mon travail scolaire, cela m'évitera de tout faire en rentrant a Toronto. Je prend mon ordinateur portable que j'avais tenue a conservé en cabine. Mon travail scolaire demande des efforts constant et j'ai vraiment envie de réussir ces études. Mes parents payent vraiment très cher pour que je puisse avoir une formation convenable et je souhaite plus que tout leur prouver qu'ils ne font pas tout cela pour rien. Je travaille donc une petite heure sur mes cours.
Au bout d'un moment je sens la fatigue me gagner. Je me dis que si déjà je suis fatigué que va t'il en être lorsque je serais a Paris? Avec le décalage horaire, je risque d'avoir du mal a m'adapter.
Quand j'étais arrivé a Toronto pour la rentrée je n'aie pas vraiment eu de soucis d'adaptation , je me suis faite assez rapidement a mes nouveaux horaires. Et la, voilà que je suis déjà exténuée...
Je ferme la fenêtre sur laquelle je travaillé, je m'attarde un peu sur la photo en fond d'écran, il s'agit de mes meilleurs amis de ma promo. Il y a Bianca, ma meilleure amie. Elle est originaire de New York et contre toute attente, elle a décidé de venir faire ses études a Toronto. Je n'aie jamais compris pourquoi d'ailleurs, elle ne souhaite pas vraiment en parler a ce que j'ai compris. C'est une fille enjouée, rigolote, plutôt jolie aussi, la majorité de la promo voudrait bien obtenir un rendez-vous avec elle. (Enfin, la gent masculine s'entend). Mais bizarrement elle n'a jamais voulu sortir avec quiconque...Je me demande bien pourquoi d'ailleurs? Il faudra vraiment que l'on en parle quand je rentrerais. Ensuite il y a John, c'est un garçon on ne peut plus gentil, lui est né et a vécu a Toronto toute sa vie. Il est vraiment adorable, c'est un amis précieux, le genre de personne que l'on apprécie de rencontrer. Il est gentil, intelligent et dis vraiment ce qu'il pense. Tout le contraire de la majorité de la population terrienne. Nous pouvons aussi voir Mary, elle, c'est la top modèle de la bande, elle est suédoise et a décidé de venir a Toronto afin de s'éloigner de son ex. J'ai trouvé sa décision un peu extrême mais en même temps je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé entre eux. Elle est vraiment jolie et ça ne m'étonnerais pas qu'elle ai eu un problème avec son ex a cause d'un autre garçon. Il me reste a présenter mon ex, Max, il est le genre de garçon un peu trop beau pour être vrai. Avec ses cheveux auburn, il m'avait littéralement fait fondre le soir du bal de la rentrée. On est sortit ensemble une quinzaine de jours pour finalement s'apercevoir que nous n'étions pas fait l'un pour l'autre. Nous avons préféré rester amis. Il est vrai que la personne avec qui je veux faire ma vie devrait être un peu plus,...comment dire? Plus mature peut-être, ce qui ne caractérise pas Max, mais alors pas du tout.
Bon finalement je pense que je vais essayer de dormir un peu. Je pense que le voyage passera plus vite et puis comme cela j'aurais récupérer avant d'arriver.
Je me réveille lorsque l'hôtesse annonce que nous arrivons sur Paris. Combien de temps ai-je dormis? Plusieurs heures visiblement. Nous arrivons déjà a paris. Et dire qu'il me reste encore plusieurs heures de train!!!!
Je m'efforce de ne pas penser a cela. Je sort de l'appareil des que possible et me dirige vers la salle ou je pourrais récupérer mes bagages. Je hais cet aéroport, Roissy est vraiment une sorte de mini Paris. Les gens sont pressé, ils ne daignent même pas lever le nez sur les autres personnes. Ils restent figés dans leurs pensées. Une fois ma valise récupérer, je file dehors pour obtenir un taxi. Ce qui a Paris n'est pas chose aisé. Des personnes fortement impoli se permettent de me passer devant et de voler un par un les taxis les uns après les autres. Parfois je me dis que ce n'est pas possible de penser que Paris est une ville magnifique. En tout cas ses habitants sont vraiment infect. Ou bien alors n'ai je pas rencontrer les bons! C'est possible aussi, j'ai du tomber sur les plus mauvais.
Après quasiment trente minutes a me faire passer devant par des idiots mal élevés et grisonnant, je trouve enfin un taxi qui accepte de me conduire a la gare. Je regarde le paysage pendant le trajet, et plus je vois cette ville plus je me dis que c'est vraiment un endroit ou je ne veux surtout pas vivre. Des immeubles délabrés dans les banlieues, des gens désœuvrés, des jeunes surtout, franchement c'est dans ces moments la que je me demande ce que l'on fait pour eux.
Une fois arrivé a la gare je monte in extremis dans mon train afin de regagné la campagne de mes parents. Cet endroit que j'ai mille fois maudit lorsque j'étais adolescente. Il faut dire que le village de mes parents est un endroit quasi désert. En fait il y a simplement un hameau de cinq maisons, dont trois sont vide. Seule notre voisine d'à coté est tout le temps présente. C'est une vieille femme, un peu aigri, tout le temps en train de commérer. Enfin du moins de ce que je m'en souviens. Elle est tellement bizarre qu'avec mon frère, Thomas , et ma sœur, Caroline on l'appelé la sorcière. Je vais voir ce qu'elle est devenus. En espérant qu'elle se porte bien tout de même. Je ne lui souhaite pas de mal même si je me rappelle qu'elle m'avait grondé quand j'étais petite. Je l'avais alors haïs de toute mes forces. Bref... J'en reviens donc au hameau de mes parents, en dehors de cette vieille sorcière, personne n'est présent. La maison en face de celle de mes parents est vide depuis la mort de sa propriétaire il y a maintenant une cinquantaine d'année. C'est une maison qui date des années 1800 si je me souviens bien. La dernière fois que j'étais entré dedans je devais avoir 8 ans tout au plus et je me rappelle son état délabré. Bon courage a celui qui l'achèteras...
Je réfléchis tellement que le temps est passé rapidement. Je reconnais les petites maisons de la ville la plus proche. Tiens, j'aperçois même ma mère sur le quai. C'est une petite gare sans prétention, avec seulement deux voie, mais c'est largement suffisant vu le peu de train qui s'y arrête.
Après l'arrêt du train je récupère difficilement ma valise et me fraie un passage pour descendre. Je retrouve ma mère que je serre dans mes bras. Elle n'a pas beaucoup changer en quatre mois. J'ai l'impression que le temps n'a pas de prise sur elle. Elle a toujours ses même cheveux châtain ondulés et ses yeux noisette. Elle n'a pas pris de rides depuis ou bien elle sont bien cachés.
« Ma chérie, alors tu as fait bon voyage, me demanda t'elle.
Oui, allons y je suis morte de fatigue, je te rappelle que c'est déjà la nuit au Canada!
Oh excuse moi ma chérie, je ne me rend pas vraiment compte, tu sais je n'ai jamais quitter la France alors...
Je sais, ne t'inquiète pas Maman. »
Nous rejoignons la voiture garée sur le petit parking de la gare. La bonne vieille Renault Mégane que mes parents avaient acheté voilà quelques années. Durant le trajet, nous restons silencieuse et j'en profite pour regarder le paysage. Ma mère finis par rompre le silence :
« Tu es sure que ça va?
Oui, je suis juste un peu fatiguée.
Ah, eh bien tu te reposera a la maison, me répondit ma mère
Oui, je vois que rien n'a beaucoup changé, dis-je alors que nous arrivons a la maison de mon enfance ».
C'est une maison plutôt récente, qui date je dirais des années 70. Elle n'est pas très grande mais j'y ai été heureuse. Même si j'ai aussi des mauvais souvenirs comme tout le monde. C'est un bâtiment entièrement de plain-pied. Ce devait être la mode a l'époque parce qu'il y en a vraiment beaucoup dans la région. Mes parents on fait ajouter une piscine lorsque j'avais 10 ans. Et le jardins est toujours aussi bien entretenu, avec ses fleurs ça et la! Ah ma mère a vraiment la main verte.
Quand j'entre dans la pièce qui été ma chambre, je suis prise d'un choc, mon lit et mon armoire ont disparu, il reste mon bureau et un canapé, ajouté surement après mon départ.
« Maman?
Oui ma chérie?
Qu'est-ce qu'il s'est passé ici?
Nous avons transformé ta chambre en bureau, c'est une idée de ton père,...
Oui, tu n'habite plus a la maison, j'ai donc penser que nous pouvions modifié cette pièce, dit mon père que je n'avait même pas v arriver.
Mais …, »
Je ne savais quoi répondre. Après tout, ils étaient chez eux... Je n'avais donc pas vraiment mon mot a dire, et bien que majeure, je crains toujours mon père. C'est un homme autoritaire au premier abord, il paraît froid, glacé même. Mais lorsque l'on le connait, il est gentil. Même s'il a été sévère avec Caroline, Thomas et moi. Mais c'est un bon père. Bon je ne me laisserais pas gâcher mon séjour a cause d'une chambre transformé en bureau, c'est ridicule. Je pose donc ma valise et rejoins mes parents qui sont déjà partis dans la salle de séjour.
Je commence a raconter ma vie a Toronto, mes amis, mes cours, ma vie quoi...
J'entends la porte s'ouvrir et vois arriver Thomas et Caroline. Je leur saute dans les bras, ils m'ont tellement manqué tous les deux. Mon frère, ma sœur, ce sont mes meilleurs amis. Je suis vraiment heureuse de les revoir. Thomas, avec son look décontracté, ses cheveux coiffée en dreadlocks et ses chaussures de clown, il reste fidèle a lui même. Il ne change pas, malgré les années qui passent,il restera toujours un éternel adolescent... Quant a Caroline, elle ne change pas vraiment non plus, avec ses cheveux châtain foncé ondulés qui ressemblent a ceux de ma mère, de notre mère d'ailleurs. Elle a toujours été celle que ma mère a préféré du fait de sa ressemblance. Mais je ne lui en veux pas du tout. Je suis ravie de les revoir enfin. Je continue mon récit de ma vie à Toronto et répond aux questions des Thomas et Caroline, lorsque l'on sonne a la porte.
Mon père va ouvrir et je l'entend accueillir quelqu'un.
« Ah on attendais plus que vous mon cher Alaric !
Oui, je suis un peu en retard. »
Mes parents ont invité un inconnu. Je ne me souviens pas avoir entendu parler auparavant d'un Alaric, en plus inviter quelqu'un le jour de mon retour... Un looser assurément !
Je jète un regard noir a ma mère. Déçu de ne pas me retrouver seule avec ma famille.
J'aurais cru que le jour de mon retour, j'aurais été l'attraction au moins une journée mais visiblement, non! Bien ce n'est pas grave, j'ignore qui c'est mais de toute façon je ne suis pas obliger d'y adresser la parole, une fois les politesse d'usages effectués.
Ce fameux Alaric est un homme d'une vingtaine d'année environ, avec des cheveux blond platine coiffé en arrière, des yeux bleu acier, j'ai l'impression qu'il a des reflets argentés dans ses yeux. Je m'attendais a tout sauf a ça ! Il est habillé avec un costume noir, assez classique et surement hors de prix. Je me demande bien qui ça peut être. J'ignorais que mes parents puisse connaître un homme pareil, si jeune... Il s'approche de moi. Ma mère me souffle que c'est leur nouveau voisin. « il s'est installé dans la maison en face qu'il a retaper » dit ma mère. Je me demande bien ce qu'il a pu faire pour sauver cette bâtisse qui tombe en ruine. Il s'approche pour me dire bonjour. Je croise son regard et la je ne saurais dire ce qu'il m'arrive, c'est comme si j'étais figé sur place, comme si j'avais une peur incompréhensible qui s'emparait de moi et me disait de fuir. Je ressent aussi une chaleur étonnante et un frisson me parcours le corps lorsqu'il prend ma main et y dépose un baiser. Je trouve cette façon de faire tellement désuète, mais tellement adorable. Je sens son regard me transpercer, comme s'il sonder mon âme. Je suis tellement effrayer, j'ai peur, il me fait peur, et en même temps je suis sous le charme, son charme ! Quand il tourne la tète vers ma mère, je reprend enfin mes esprits. Et je me rends compte que Caroline et Thomas me regarde bizarrement.
« Quoi? Leur demandais-je doucement
- tu le connais ? Me demanda Caroline entre ses dents avec un regard figé
Non!
Eh bien ! Tu as pris de la drogue ou quoi? Demanda Thomas »
Je lui tourne instamment le dos. « Toi, c'est toi qui me demande ça? Je ne m'appelle pas Thomas, bien sur que non quelle question. »
Je dois avoir une tête bizarre pour que mon frère et ma sœur me demande cela.
Je m'assois a table et me retrouve en face d'Alaric. Je passe mon repas a le regarder comme s'il exerçait sur moi une fascination particulière. Mais je n'en connais pas la raison. Je le trouve magnifique et pourtant il ne ressemble en rien a mes ex (enfin ex c'est beaucoup dire, je ne suis pas une fille facile et je n'aie jamais.... enfin bref...). Ses yeux me paraissent étonnamment argenté tout d'un coup. Un frisson me parcours le corps a nouveau. Je sens ma peur redoubler. Mais ce n'est pas possible, les yeux ne change pas de couleurs. Ce doit être l'éclairage. Certainement un effet d'optique je ne vois pas autre chose. Par moment Alaric me regarde dans les yeux, comme s'il essayer de lire dans mes pensées. J'avoue que ces regards me trouble. Je me demande bien pourquoi? Habituellement je ne suis pas dans cet état. C'est comme si je n'avais plus de libre arbitre. Comme si j'étais en face du Diable, qu'il essayer de me séduire !
« Est-ce que ça va Helis? Demanda ma mère.
Euh... Oui … Bien sur.
Tu n'as pas touché a ton assiette, tu es sure que tu vas bien?
Oui oui... ne t'en fait pas c'est juste la fatigue maman. »
Je n'osais même pas regardé ma mère en face, Ni personne d'ailleurs. C'est étonnant mais j'ai peur de croiser le regard d'Alaric.
Je fini par partir dans ma chambre, m'excusant de m'éclipser ainsi mais prétextant que je suis fatigué du voyage. Cela n'étant pas tout a fait faux.
J'avais du m'assoupir, ma mère était en effet sur mon lit assise a mes cotés. Ou plutôt sur le canapé qui me sert de lit. Elle voulait s'assurer que j'allais bien.
« Tu as l'air vraiment bizarre depuis que tu es rentré, dit elle
C'est la fatigue, maman je te l'ai dit
Ce qui est étonnant c'est qu'a la vu d'Alaric tu es devenu blanche comme une aspirine. Il n'a pourtant rien de désagréable. »
Et voilà, ma mère allait commencer avec ses questions...
C'est sur qu'il n'a rien de désagréable me dis-je a moi même. Il me donne juste envie de fuir très loin et a la foi j'ai une irrépressible envie de me jeter a son cou pour l'embrasser.
« Oui tu as raison, mais ça n'a rien a voir avec lui.
-Bien ma chérie, pour un peu, j'aurais cru que tu avais discuter avec la sorcière...
-Quoi la sorcière?
-Eh bien, elle raconte qu'Alaric est un démon... (Elle rit)... Vous aviez raison quand vous étiez petit, c'est vraiment une folle ! Dit ma mère
Ah bon??? Mais elle le connais?
Allons Helis, les démons n'existe pas, il n'y a que dans les contes qu'ils ont une place.
Quel genre de démon?
Mais enfin, Helis, ma chérie,...
Oui maman, tu as raisons... »
Sur ce, elle me laissa me reposé. Mais je n'avais qu'une envie, en savoir plus. Bon de deux chose l'une, soit la vieille était vraiment folle et je me faisais des idées. Soit Alaric était vraiment un démon et alors je le découvrirais, cela permettrais d'expliquer le changement de couleur de ses yeux.
Après avoir bien dormis, nous étions déjà en fin d'après-midi, je m'en aperçu car le ciel était devenu sombre comme a la tombée de la nuit. Je me levais et filait a la cuisine. Ma mère me demanda de sortir les poubelles. Bien que cette tache en général me répugne, je me dit que ce serait une bonne excuse pour aller voir la vieille sorcière et lui soutirer des infos. Sauf que ça ne se passa pas comme je l'avais imaginé. Lorsque j'eus jeté les ordures, je me suis fait interpelé par Alaric, qui d'ailleurs se trouvais derrière moi et m'a vraiment fait peur. Il est apparu comme ça, sortit de nulle part.
« Je t'aie fais peur? Me demanda t'il avec un petit sourire cruel sur ses lèvres
Bien sur que non, c'est juste que....
Oui, je vois, dit il sans me laisser le temps de terminé ma phrase
Je dois aller voir notre voisine, désolée , je suis un peu pressé
Oh, voyez vous ça ! Tu vas allez voir la vieille folle? Et tu vas croire tout ce qu'elle dit? Je sentais dans sa vois, que mon sentiments de peur l'amuser, je ne sais pas comment il pouvais le savoir mais il le savait.
Que dit-elle?
Hahahahaha arrête de te fiché de moi Helis ! Tu as compris a la seconde ou tu m'a vu, même peut-être avant, alors ne joue pas a celle qui ne sait rien. Il dit cela sur un ton autoritaire.
Vous êtes dingue » je ne souhaitais qu'une chose rentrer chez moi. Mais Alaric s'approcher de plus en plus de moi et il n'avait pas l'air d'avoir envie de me laisser partir.
« Tu as peur? Demanda t'il avec ironie
N.... Non... Je...
Ahhahahahah je te fais peur alors? « Il connaissais visiblement la réponse et j'avais l'impression que cette idée l'amuser, voire l'excité.
J'étais paralysé, je ne pouvais plus rien dire, ni crier, ni bouger. J'étais tétanisé par la peur. Plus il s'approche de moi, plus ses yeux me paraisse argenté. J'avais même l'impression de les voir luire dans la nuit tombante. Je voulais m'enfuir ou crier mais ne pus rien faire. Il me fis reculer jusqu'à un mur. Je me retrouvé plaquer contre ce dernier. Il plaça ses mains de chaque coté de ma tête de sorte que je puisse pas partir. Je me sentais impuissante, ne sachant que faire. Je me demandais ce qu'il voulais,... Me violer? Me tuer? Les deux …. Je crus apercevoir a la lueur de la lune des crocs sortant de sa bouche. Mon sang se glaça ! Non ce ne pouvait pas être ce que je pensais, impossible... Je devais être fatigué, je … non non et non... les vampires n'existent pas ! Je fermé les yeux pour m'en persuader. Lorsque je les rouvris, j'étais seule. Alaric n'était pas la. Avais-je halluciné? Franchement je pense que je me fais peur toute seule. Bien sur que c'était une hallucination, du a la fatigue surement...
Je rentrais a la maison en courant encore terrorisé de cette hallucination d'horreur.
Une fois rentrée je vais discrètement a ma chambre en disant a mes parents que je souhaite me coucher, que je suis fatigué a cause du décalage horaire. La nuit est agité, je fais des rêves ou plutôt des cauchemars ou je revis cette hallucination délirante, en même temps une hallucination est souvent délirante. Quand le petit matin arrive enfin je suis soulagé de pouvoir me lever. Je n'avais de toute façon plus sommeil du tout. Je pars dans la cuisine pour prendre mon petit déjeuner ou ma mère et mon père se trouvent déjà.
« Ça va? Tu as bien dormi? Me demanda ma mère
Oui, repondis-je même si c'était faux
Je t'aie entendu crier cette nuit, tu as fait un cauchemar? Me demanda mon père
Oui mais je me suis rendormie ensuite, mentis-je »
En réalité j'avais mal dormi mais je ne voulais pas réessayer par peur de refaire des cauchemars.
Ma mère me rappela que le soir même ils fêtait leur 30 ans de mariage, évènement que j'avais lamentablement oublié. D'un coté j'étais ravi de revoir enfin mes cousins que je n'avais pas vu depuis, allez une bonne année. Mais d'un autre coté, je n'avais qu'une envie, rentrer a Toronto, oublier mes hallucinations de la veille, et surtout Alaric. En fait tout est partis de lui, c'est sa faute si j'imagine des choses qui n'existent pas. Je pense surement un peu trop a lui ! En plus ma mère m'a raconté les rumeurs que propage la vieille sorcière. Celle la c'est pareil!!! grrrrrr
La journée se passe calmement, ma mère prépare la table pour la soirée a venir et je lui donne un coup de main. Mon père a été voir des amis. La sœur de ma mère, ma tante, Thérèse, est aussi venu nous aider pour la mise en place. Il faut dire que mes parents font les choses en grand. Ils ont du inviter la planète entière! J'exagère, mais tout de même 100 personnes, c'est énorme. La famille, les amis, les cousins éloignés... enfin, je verrais bien le jour ou cela m'arrivera. Si ça m'arrive un jour.
Nous passons la journée a préparer la soirée et a rire, comme au bon vieux temps. Du coup, j'arrive a oublier (un peu) Alaric et mes hallucinations.
Le soir approche et la nuit tombe tôt en hiver, les premiers invités commence a arriver. Mes parents ont un grand hangars sur la propriété ce qui permets d'accueillir tout le monde même si nous allons être serrer.
En effet, la maison de mes parents est située sur un ancien corps de ferme que mes grand parents avaient achetés. Il y a de la place, et les bâtiments agricoles sont encore en bon état. Ils nous servent pour les grandes occasion, notamment les repas de famille.
Je suis vraiment contente de revoir certains cousins, ils m'ont vraiment manqué. Je me rappelle les parties de cache-cache interminable dans le jardins ou bien nos parties de colin-maillard. Je repère au loin ma cousine Mélina, Une petite brune, très maigre, très souriante aussi, je m'approche pour lui dire bonjour, quand j'aperçois derrière elle une crinière blond platine. Je reconnais tout de suite Alaric, et me demande bien ce qu'il fait la. Mes parents l'auraient-il invité? Je fait demi-tour discrètement et me rapproche de ma mère pour lui poser la question. Avant que je n'arrive a faire un pas Alaric est devant moi. Comment a t'il pu faire ça?
« Bonsoir Helis ! Dit il en me prenant la main pour y déposé un baiser, ce qui ne manque pas d'attiré l'attention sur nous. Tout le monde nous regarde, et je peux voir des sourires et des messes-basses entre les invités.
Bonsoir, dis-je, après tout, si ce sont bien des hallucinations il n'y est pour rien.
Vos parents m'ont gentillement proposé de me joindre a eux, sympathique n'est-ce pas? Il dit cela sur un ton ironique
Oui, surement ! Je vous prie de m'excuser, j'ai a faire. »
Sur ces mots je m'éloigne, dissimulant mon malaise. Je me sens vraiment idiote, avoir peur de quelque chose que j'ai rêver. Pfff c'est tout moi. Pendant l'apéritif, je prend le temps de discuter avec mes cousines et cousins que je vois si peu. J'apprécie d'être avec eux, de profité d'un moment en famille. L'animateur commence a montée le son de la musique pour ceux qui souhaiterais danser. Une idée de ma mère, elle qui adore ça. D'ailleurs elle s'avance déjà avec mon père pour montrer l'exemple. Quelques couples se déplace sur la piste pour danser. Je n'en crois pas mes yeux lorsque je vois Alaric et Melina danser ensemble. De quel droit peut-telle me le prendre? Qui lui a donner l'autorisation de danser avec Alaric? Je sens mes joue s'empourprer. Je sens la colère monté, je décide de sortir avant de me mettre a hurler. Je le hais, je le hais. Une fois dehors je m'efforce de reprendre mes esprit. Mais pourquoi est-ce que je réagis comme cela? C'est a ne rien y comprendre. Un de mes oncle vient me rejoindre, il a du me voir sortir.
« Ça va Helis? Me demande t'il
-Oui, j'avais besoin de prendre l'air, mentis-je
Tu veux me parler?
Merci Oncle Stéphane, mais ça ira.
Un copain du canada peut-être?
Oui c'est cela, dis-je espérant qu'il cesserait de me questionner.
Viens avec moi Helis ! »
Il passa son bras autour de mon cou et je le suivi. Nous allons vers la foret toute proche de la maison de mes parents. Qu'est-ce que j'ai pu faire des partie de cache cache dans cette foret. J'ai tellement de souvenir ici. La foret était plongé dans le noir de la nuit mais la lune éclairé correctement le chemin que nous empruntions. Arrivé assez loin de la maison, je demande a mon oncle de rentrer. Il m'attrape le poignet, et me dit qu'il m'a toujours aimé. J'ai un mouvement de recul, je sens qu'il faut que je fuis rapidement. J'ai peur que la situation dégénère. J'essaie de raisonner mon oncle mais rien n'y fait. Il commence a me faire vraiment mal a force de me serrer le poignet. Il s'approche de moi, et je commence a me débattre. Il me mets un coup de poing dans le ventre, ce qui a pour effet de me faire tomber au sol.. Je me mets a crier, mais sachant pertinemment que personne ne m'entendra, nous sommes bien trop loin de la maison. Quelle imbécile ! J'aurais du rester la-bas. Je perd tout espoir de me sauver, je ne peux plus vraiment me débattre, j'ai mal au ventre, la douleur me clou sur place. Au moment ou je suis certaine que Stéphane va me violer, je le voit tomber a terre. Au moment ou je tourne la tête, je vois un homme sur mon oncle. Je reconnaît la crinière d'Alaric. Mais comment est-ce possible? Il vient de me sauver, mais... En regardant de plus près, je ne vois pas Alaric bouger, je me demande s'il va bien. J'essaie de m'approcher pour voir s'il ne s'est pas fait mal et je distingue a la lueur de la lune, une tache de sang par terre. J'entends un bruit assez bizarre. Comme un bruit de succion. Et au bout de quelques minutes, Alaric relève la tête et me regarde. Il a le visage en sang, le bas du visage en réalité. Il a la bouche emplie de sang. Je ressent un profond dégout, J'ai envie de fuir, j'ai peur et a la fois je lui doit la vie, s'il n'était pas intervenu...
Je ne sais plus quoi penser, je suis envahi par la peur, par le dégout, par une fascination aussi.
« Tu vas bien? Me demanda t'il
j'ai mal au ventre, il m'a donné un coup de poing.
Laisse moi regarder. »
Il souleva ma robe pour regarder la blessure. Je me suis demandais ce qu'il voulais me faire. Je n'étais pas capable de me défendre s'il tentais quoi que ce soit. Je ne quitter pas des yeux son visage ensanglantée et je m'aperçus que les siens était entièrement argentés, avec au milieu un point noir. « Tu as une blessure ouverte, me dit-il, tu perd beaucoup de sang ». Après avoir dit cela, il porta son poignet a ses lèvres et me le tendit en me disant de boire. Je vis sur son poignet du sang, je compris rapidement qu'il s'était ouvert le poignet mais je refusé de boire. Il essaya de me convaincre mais vu que ça ne marcherais pas. Il me saisi la tête et me plaqua son poignet de force sur mes lèvres. Je n'avais pas le choix, soit je buvait, soit j'étouffais. Je fini par boire, et instantanément, je sentis une force qui entré en moi. Avant que je me rende compte de quoi que ce soit il retira son poignet.
« Ça suffira, dis t'il »
Je rester la sans bouger, le regardant et ne sachant quoi faire et quoi dire. Il prit la parole :
« Ça va ?
Mieux
Bien, viens je t'emmène chez moi.
Quoi? Mais tu a tuer un homme !
Tu aurait préfère que je le laisse te violer?
Non bien sur, mais … oh mon dieu... tu l'as tué
et alors .? Ce n'est pas un drame?
Mais...
Oh tu m'énerve Helis, ne me fais pas regretter de t'avoir aider, allez viens ».
Il a dit cette phrase sur un ton tellement autoritaire, tellement détacher, comme si le fait de tuer quelqu'un n'avais pas d'importance.
Il me prie dans ses bras et me demanda de m'accrocher. Ce que je fis. Pendant qu'il s'élève dans les airs, je regarde le corps de mon oncle sans vie s'éloigner.
C'est le début d'une nouvelle que je suis en train d'écrire, je ne sais pas ce que ça vaut et a mon avis pas grand chose mais je serais ravi d'avoir des avis de lecteurs. Positif ou négatif mais s'il vous plait pas de méchanceté.