Le malheur des uns fut le nôtre.
Christophe Hulé
Toute chose qui finit bien n'intéresse personne, s'il n'y a pas de drame, de sang, ou peut-être une pincée de sexe, c'est une perte de temps.
Les romans à l'eau de rose c'est pour ceux ou celles qui ne peuvent plus aborder les choses sérieuses, certes on a plus mal aux dents, et pour cause, mais il faut bien faire avec les inconvénients.
Le malheur des uns fut le nôtre, autant mettre au grenier les bonheurs perdus, la cryogénie ne sert à rien pour les souvenirs, à quoi bon décongeler ce qui n'a plus de saveur ?
Toute chose égale par ailleurs, ne dit-on pas, ne saurait renaître, le cycle n'opère que sur le vivant.
Nul besoin d'être mort pour être mort, si on me comprend.
Les réseaux de pompes funèbres sous franchise ne peuvent pas tout.
« Il aura bien vécu ».
Et qu'est-ce qu'ils en savent ?
Je revendique le droit de m'être trompé sur tous les tableaux, les éloges funèbres ne valent pas mieux que les promesses de « nos » politiques.
Ceux-là peuvent bien promettre le bonheur dans l'au-delà, au moins il n'y a pas tromperie.
Autrefois on payait même pour atteindre ces chimères.
- « C'est tout ce que vous avez à offrir ? Bon peut-être un 30m2, mais sans vue sur quoi que se soit, y a pas écrit La Poste ».
Les braves gens ne font que cela : faire avec.
Le « centuple » ça va bien !
Mesdames, Messieurs (on ne dit plus Mes Demoiselles, faut suivre! Enfin pour ceux qui ont compris quelque chose, enfin ceux ou celles et bla bla bla), la « joue gauche » est un concept ringard, combattez, combattez, il en restera toujours quelque chose.
« Indignez-vous » disait l'autre, qui n'est plus là pour nous faire ch…
Et qui choisit de quoi il faut nous indigner ?
La question est, et sera toujours, d'actualité.
Une manif contre l'anti sémitisme, z'y va, z'y va pas, attendez, pas avec cette engeance !
Les [contraintes] s'en vont, les [contraintes] s'en viennent (piqué à vous savez qui), mais tout le monde ne cherche que sa « place au soleil » (d'un autre).
Il est de bon ton de mépriser les citations de chansons, l'« art mineur » de Gainsbourg, qui a pillé sans vergogne les grands classiques.
Moi je dis que les chansons remplacent la tradition orale d'antan, le bon sens commun, le bon sens partagé, la tolérance quoi !
Pas besoin d'apprendre par cœur ou de recopier les citations, certaines vérités restent éternelles.
Alors, pour faire mon intéressant, je cite Antoine de Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »
Un bon vivant fait souvent même à Toulouse ou à Strasbourg un mort tôt !
· Il y a environ un an ·yl5
On remplace les lentilles par le pissenlit.
· Il y a environ un an ·Christophe Hulé
« Il aura bien vécu ».
· Il y a environ un an ·Et qu'est-ce qu'ils en savent ? J'adore celle-là, j'imagine une voix d'outre-tombe qui crie dans le cercueil: "Qu'est-ce que vous en savez ? :o))
Hervé Lénervé
Et qui ajoute: "je suis bien plus peinard ici!"
· Il y a environ un an ·Christophe Hulé