Le marais

evagreen

Il grinçait, il respirait il hurlait ! un râle profond.... métallique, qui s'infiltrait dans vos os de manière imperceptible, pernicieuse !

On eut dit qu'il provenait des entrailles d'une terre asséchée et remontait le long d'un tuyau rouillé et se désagrégeait lentement dans l'air comme le soupir d'un animal qui s'enfonçait inexorablement dans un sol visqueux et ardent.


Ce cri... il provenait du marais...le marais, ces eaux vaseuses et croupies dont l'odeur vous donnaient une irrépressible nausée, et ce cri – ce grincement ! -c'était autre chose...pas un animal -certainement pas!-

Nous le découvrîmes par hasard, alors que Jay s'était encore une fois enfoncé bien au-delà des collines qui entouraient Hammer Bridge....et comment, -oui comment ?!- pouvait-on imaginer découvrir semblable endroit ?

Ce marais vivait -depuis combien de temps ? Dieu seul le sait!- près de chez nous, à quelques centaines de mètres seulement, jamais évoqué... jamais remarqué ni même entendu, ou senti -cette odeur, cette immonde odeur de cadavre en décomposition ! - Comment ne l'avions nous pas découvert plus tôt ? -


Il gisait, derrière les collines , telle une excroissance furieuse et monstrueuse jaillie d'un sol mort, défiguré... Sentir ses pieds s'enfoncer dans cette vase... vous sentiez l'effroi s'immiscer sous votre chair....dans vos muscles pour ensuite vous serrer la gorge avec une violence insoutenable ! S'enfoncer dans le marais... dans cet estomac noir , puant et suintant...Jay, quelle idée !


Mais il insista pour y aller... nous l'accompagnâmes avec Peter, un soir, malgré l'effroi.....

Il suffisait de se tenir devant lui ne serait-ce que quelques secondes, pour se sentir envahi... par une frayeur lancinante qui vous fouettait les tempes et vous révulsait; un d'instinct de survie sourd , tapi au fond de votre inconscient vous éructait de partir , loin,très loin ! le plus loin possible de ce ...de ce marais, de ce monstre, de cette chose....de ce qui vivait à l'intérieur de ce marais...



Mais il exerçait une montreuse fascination, morbide et mélancolique, hypnotique. Il nous appelait, m'appelait...je l'entendais murmure mon nom dans une morbide cantique...Il m'attirait vers lui, inexorablement....J'étais effrayé, et j'aimais ça...dépasser le seuil du raisonnable, s'enfoncer dans l'inconnu et y plonger entier le corps et l'âme...Prouver à Jay, aux autres, à moi-même, que je n'étais pas effrayé.

Nous disparûmes à travers les arbres déchirés.... déformés comme les membres tordus de prisonniers accrochés au mur d'un cachot ..un cachot glauque, malsain...

Aucune lumière ne semblait vouloir pénétrer l'épais feuillage noir -noir comme du sang séché ! - qui recouvrait cet infernal marais ! Une eau crasseuse, trouble et qui vous collait à la peau et ne séchait jamais, cette odeur de pourri et de décomposition - oh la nuit parfois je me réveille en sursaut et croit la sentir, envahir mon appartement !-.

Et la terreur qui roulait comme une bille de métal le long de votre corps ! J'essayais de calmer mes nerfs pour ne pas passer pour un trouillard auprès de Jay, mais lui aussi -même s'il ne doutait pas le moins du monde de la suite des événements !- lui aussi tremblait !



L'air... moite et humide. Peter s'agitait tandis que le niveau de l'eau -mon Dieu si nous savions alors ce qui nageait dans cette eau !- nous arrivait alors aux genoux, déjà presque immergés....

Le bruit des feuillages, des craquements ! rien que le vent...mais oui le vent qui secouait quelques branchages, hein Jay ? Ce n'est que le vent ?

Mais Jay pénétrait avec plus de fureur, -hypnotisé, possédé!- dans le marais -savait-il seulement où il allait?- il savait seulement....que ce n'était rien qu'un marais bon sang !


Les racines nouées et boursouflées comme des veines noirâtres obstruaient notre route et notre vision. Une obscure lumière , blafarde, verdâtre, -pourrie elle aussi !- comme dévorée puis régurgitée par le marais, semblait baigner l'atmosphère....

Peter se sentit mal, une nausée, une profonde nausée -et je le sentis aussi me monter !- Et Jay l'aurait senti s'il n'avait pas été si orgueilleux !- Les pieds enfoncés dans cette infâme mélasse....

Un étrange et incontrôlable sentiment de claustrophobie terrassa le peu de lucidité qui me restait, j'avais chaud -trop chaud ! - et j'étais essoufflé, perdu, apeuré ! S'asseoir, s'arrêter ! Oui bonne idée Jay !


Peter se tenait la tête et l'estomac, recroquevillé sur le flanc, la pâleur habituelle de ses traits semblaient désormais démesurés ! Nous sentîmes une curieuse agitation nerveuse lui parcourir le corps...comme un...comme un insecte, un parasite ! Qui remontait le long de ses nerfs en les dévorant !

Une horrible fièvre le saisit, suant et haletant il délira.... murmurant d'étranges paroles -oh je refusais de les entendre, je sentais la peur me ronger les nerfs à moi aussi !- Jay perdait le contrôle...Je le sentais faillir, pleurer de l'intérieur....Et je fus pris d'une déchirante envie de pleurer et hurler moi aussi...

Mais ce n' était rien ! Une « bestiole » - ah que tu es drôle Jay, une... »bestiole » ? Qui essayais-tu de convaincre ? - l'avait probablement mordue...Peter enleva son T-shirt d'un geste apathique.... Des sangsues ! Su son corps une armée de sangsues ! Des taches noirâtres comme d'immondes chenilles visqueuses collées à sa peau qui s'abreuvaient -Mon dieu quelle horrible spectacle....- qui s'abreuvait de son...de son sang...dégoulinant...son sang !

Jay se précipita sur lui pour retirer ces monstres fixés à sa peau....Le sang se mêlait à l'eau verdâtre et une légère odeur métallique planait dans l'air, lourde et chargée d'angoisse, elles errait votre gorge.... et mon estomac noué se tordit !


je voyais le sang ruisseler sur le corps pâle de Peter, et il délirait toujours, recroquevillé sur ce bout de terre en se balançant légèrement, il délirait -nous délirions sans le savoir !- .

Nous primes Peter sur nos épaules et nous mîmes en route.



Se retrouver dans ce labyrinthe infernal , sombre, amputé de lumière, habité par les vibrations et le souffle raque du vent.... impossible !

Perdus ! perdu, oui ! des rats, des insectes !

Jay avançait, le visage fermé et nous continuâmes d'errer entre les sinistres branchages qui pendaient comme des larmes hurlantes, et le bruissement étouffé des feuilles -quelle horreur!- mais...le plus étrange... aucun animal, aucune forme de vie....aucun insecte...rien ! rien du tout !

Le marais je le sentais...s'agiter ! oui s'agiter !

Peter tremblant dans nos bras et murmurait d'incompréhensibles bribes de folie.

Il fallait réfléchir ! Rester calme, oui Jay rester calme ! Nous poursuivîmes.... tout droit.... tout droit depuis notre entrée de ce...

Et pourtant les arbres semblaient êtres les mêmes, la mêmes eau croupie, le même cri rauque depuis notre entrée dans ce....je ne sais quoi -le vent contre les branches mortes et mon imagination fertile d'enfant - et cette odeur, insoutenable...nauséabonde...tranchante...

Comment avions- nous pu nous perdre ainsi, le marais ne semblait pourtant pas si grand !-Non ?- Aucune idée...


Aucune idée mais....Je le sentis se rapprocher, je sentis ses yeux se poser sur nous et nous suivre , dans l'obscurité croissante qui avalait le marais.

Les arbres se contractaient, se...repliaient... je le voyais.... le marais se recroqueviller sur nous comme Peter s'était recroquevillé en gémissant. !





Derrière les branchages , là ! Une une maison ….non une cabane plutôt... en ruine....un bois miteux, épuisé.

Des rondins de bois qui s' affaissaient et un toit dévoré par une étrange mousse d'un vert sombre, plus sombre que le marais.....


Le hurlement ….plus proche ! Toujours plus proche..Son souffle fétide et une mince chaleur derrière notre épaule....

Les traits de Jay pâlirent , son courage le quittait en même temps que notre sang-froid.

Se ruer vers la maison....vite ! on y trouverait... -Qu'y trouverait on ? Que pensions-nous y trouver bon Dieu  ?-

Mais.... Peter ! Aspiré !... -aspiré ? oui aspiré sous l'eau ! Englouti ! avalé par un siphon, dans un bruit de succion ! -cet immonde bruit qui ne quitte plus mes cauchemars !- arraché à nos bras -!

Peter ! Peter !- La panique, les muscles tétanisés, des regards impuissants échangés, une boule de feu dans votre estomac et au-dessus de votre tête le couperet prêt à tomber …..

Peter ! quelque chose...quelque chose le traînait comme un vulgaire bout de viande à travers les marécages .

La maison ! hurla Jay, vite !

Courir malgré la vase qui collait nos semelles et nous engluaient....courir jusqu'à la maison !

-Mais Peter ? - Pas de Peter ? Ok Jay je te suis !-

J'essayais en vain de stabiliser ma maigre lucidité , un crocodile, un...un requin ?

-Dans un marais un requin ? Ne sois pas fou ! -

Jay vociféra en essayant de s'extirper de l'eau qui désormais se fit soudainement plus...plus dense, et plus chaude, comme une épaisse couche de crème qui enveloppait vos muscles.

L'adrénaline me fit oublier l'espace d'un instant ma peur, ma profonde terreur, cette insurmontable terreur que je portais dans mon estomac et qui enflait comme un ballon depuis le premier pas franchi dans ce...dans cette chose !


Ouf...entrés...fermer la porte vite , ok Jay !

Puis il s' étendit sur un un plancher grisâtre....rien , rien dans l'unique pièce de cette étrange cabane qui pouvait nous être utile...rien, mais...la cabane, le bois , il, elles...-oh mais mon imagination commençait à prendre de douteux sentiers- la cabane... respirait !


De légers craquements sur le parquet vermoulu , inondé par l'eau du marais qui s'infiltrait dans les murs déchirés, éventrés comme un vicieux parasite pénétrait le corps de son hôte pour le ronger.

Jay se releva d'un bond en hurlant ! Son dos ! Il se tenait le dos et se ruait contre les murs en se tenant la tête ! Il gesticulait , les nerfs à vif, il déraillait ! Jay, détraqué ? Impossible ! !

Son dos mon Dieu -j'y repense et un profond dégoût secoue mes tripes-...un...un trou, son t shirt avait…brûlé !-Oui brûlé ! Carbonisé ! Comme si de l'acide avait rongé le tissu et poursuivi sa route pour ronger la peau...

Son dos... en lambeau ! Et sa peau s'effritait, se calcinait, une irradiation, une tâche noirâtre qui se répandit sur son le corps de Jay qui hurlait et hurlait !

Ce hurlement strident ! comme une pointe de métal enfoncée dans votre oreille qui vous trouait le tympan de manière lente et vicieuse...je n'en pouvais plus de ces cris et de voir sa peau rongée par...par quelque chose...-j'aurais voulu m'évanouir plutôt qu'entendre ces cris!- !

Il se jeta sur le plancher et l'eau croupie sembla lui...sauter au visage

Je sentis mes chevilles prises de brûlures, de contractions ! mes os je les sentais vibrer et la cabane aussi vibrait, palpitait ! L'horreur du spectacle...empirait !

Le corps de Jay s'enfonça -avec quelle lenteur la scène se déroula, quelle horrible lenteur !- dans le sol et des bulles éclataient sur le plancher comme d'immenses furoncles, exhalant une infâme odeur de souffre.... comme des cris étouffés...étouffants.

Le grincement , il ne semblait plus lointain désormais...il résonnait dans la maison ! habitait les murs ! me clouait au sol !

il se propageait dans l'air … dévorait l'air ...m'asphyxiait....s'enfuir vite !

Mon cœur comme une machiné furieuse tournait en sur-régime et je le sentais prêt à exploser dans un million de morceaux ! cogner ma cage thoracique, il allait la briser et palpiter sur le sol comme cette cabane ! -mon Dieu cette cabane, la quitter, vite !-


Malgré la terreur qui usait mes nerfs et tétanisait mes muscles je courus... je courus !

je dépassai la porte et m'enfonçai de nouveau dans ces... entrailles....

De sombre nénuphars flottaient tranquillement à la surface de ...de l'eau... ? non ce n'était plus de l'eau qui rongeait mes jambes ainsi, et me brûlait !

Je sentis ma peau se déchirer, se ..se désagréger, comme du papier crépitant !

Plus aucun morceau de terre à vu , rien que l'eau verdâtre.... et bouillante, les arbres s'enfonçaient eux aussi dans cette eau, lentement, je les voyais.... et moi aussi je m'y enfonçais !



Le grincement toujours, l'horrible grincement, il ne m'avait pas quitté, -ne me quittera plus jamais ! - me poursuivait inlassablement et il semblait provenir de plus loin encore , de plus profond , du centre pourri d'une terre maudite !


Quelques branches mortes au bout desquelles pendaient, comme un mince filet de sang, des feuillages d'un vert grisâtres entravaient ma route..;Pris au piège...un rat ! Un insecte !

Et au sommet de ma panique, lorsque je sentis mes membres se liquéfier et mon âme -le peu de lucidité qui me restait!- envoler, -s'enfumer !- le grincement cessa ….Un silence oppressant , celui des derniers instants....Cours plus vite idiot !



Je me cognai aux troncs glacés et massifs, d'un gris terrifiant et morbide...Pendant combien de temps courus-je ainsi ? Aucune idée.

Jay ...digéré...Peter...aspiré.....


Je repris ma folle course....fou, erratique, pris d'une frénésie comme n'en connaissent que ces gens qui font face à l'abîme de la mort avec une profonde, une inébranlable lucidité.

Je sentais cette bille de métal rouler le long de mon corps et l'écraser de tout son poids...un rouleau compresseur d'angoisse et une chaleur, une bouffée de chaleur anxiogène...Sentir sa fin approcher ! Un souffle chaud...Courir dans le silence de sa propre respiration haletante...paniquée...suffocante ...et mes pas , le bruit de mes pas qui heurtent l'eau...Silence.Respiration.

Jay digéré. Peter aspiré.


Mais là ! Oui là serait-ce.... ?

Entre les arbres et les racines j'aperçus ... une lumière, faible, blafarde, à l'agonie.... -oh mais mes sens étaient trop bien aiguisés pour ne pas la voir ! -

Un rayon de lumière , poussif, qui m'appelait, me guidait !

je me ruai vers lui !

Je pensais à ...Jay, digéré dans dans la cabane, à Peter.... aspiré...à notre premier pas dans cet enfer, dans ce marais ! Et Jay qui riait fièrement parce qu'il pourrait dire aux grands qu'il avait découvert ça avant eux !

Proche...j'étais proche, -de mourir ? De la lumière?- Mes pieds se posèrent sur un talus de terre-enfin !- meuble , boueux... Le rugissement reprit autour de moi- d'où venait -il ? Quelle bête pouvait produite un tel rugissement ?!

Je me rapprochais...Je parvenais à m'infiltrer entre les buissons qui me lacéraient la peau, à quatre pattes dans l'eau croupie qui se mettait à grignoter la paume de mes mains !

Et j'avançais en pleurant,en priant.

Jay digéré. Peter aspiré.

Je continuais de ramper et les arbres se....repliaient ! Leurs racines, leurs branches se repliaient contre mon corps, me ligotaient...

Jay digéré. Peter aspiré.


J'étouffais, les racines compressaient ma poitrine, l'eau dévorant ma peau... mes poignets et mes chevilles, ligotés...il m'avait ligoté ! -Il ? Qui, quoi ?- et je sentais le niveau de l'eau monter et me...

Jay digéré. Peter aspiré.


Je tirais de toute mes forces pour m'arracher à l'étreinte fatale et sentais le bois humide, rêche, s'incruster dans ma peau tandis que je rampais vers la lumière...proche...très proche, je pouvais la toucher...la ...sentir...Mais...un épais rideau Noir. Plus d'air. Asphyxie.

Jay digéré. Peter aspiré. Moi asphyxié.


Je rampais et mon bras gauche fut brusquement attiré vers le fond du marais.... Il allait rompre si je continuais, il se déchirerait ! Il me voulait !

Jay digéré. Peter aspiré. Moi démembré.


Il me fallait juste sortir une main , un doigt ! je tirais, tirais sur mes membres pour me défaire !

Un doit juste un doigt à extérieure ! je tendais ma main droite vers la lumière ! -proche, si proche ! - et sentais mon épaule craquer, se disloquer.... Mon bras quitterait mon corps -question de temps !-

Ma main, mon pied, mon corps, mes os, mes muscles...attirés, happés par une irrésistible force vers les tréfonds obscurs de cet enfer !

Jay digéré. Peter aspiré.

La lumière....La lumière ! Allez avance idiot et rampe, rampe , rampe !

Du bout de mon ongle recouvert de sang, de boue et de sueur, la lumière...la lune ! un dard lumineux planté dans l'obscurité du marais. J'étais dehors. j'étais...presque dehors ! Un ongle, juste un ongle !

Jay digéré. Peter aspiré.


Mon épaule ? Les os se fissuraient, je les entendais ! J'entendais la peau et les muscles rompre !

Dans un ultime cri ma main accrocha le sol, de l'herbe humide !

De l'herbe.... pas de l'eau ni de la boue ! J'étais sorti...presque sorti.... juste ma main, ma main droite.Allez, encore un effort; un voile noir...une bille de plomb...lourde et froide qui parcourut mon corps...Mes muscles, figés... l'odeur de métal.


Jay. Peter. Moi.Les racines.Le marais.


Un craquement ! un craquement lent, comme une branche qu'on brise lentement...une branche qu'on aurait prise dans les mains puis plier pour la voir se rompre et éclater en deux morceaux dans un claquement net ! Un craquement. un déchirement. ...et ...je fus dehors !

Jay aspiré. Peter digéré. Moi dehors.


J' hurlai .Un hurlement profond et rauque.

J' hurlai plus fort que le marais.

Je courus ainsi , hagard, vidé de ma lucidité, de mon énergie, au seuil de la vie et de la folie...Qui sait combien de temps....Puis....Puis des lumières dansantes dans l'obscurité ! des lampes torches, des cris -encore et toujours des cris ! -

Des policiers et des adultes, horrifiés, le regard figé et tordu par l' horreur insoutenable qui s'offrait à leur regard..... Alors je compris....Le craquement, le déchirement...ce n'était pas une branche....

Jay digéré. Peter aspiré.Moi libéré.


Je me réveillais sur un lit d'hôpital, des semaines, des mois plus tard -qui sait ?-

La lumière blafarde de néons blancs scintillaient...Je m'éveillais en me souvenant vaguement de ce mauvais rêve, de cette infâme comédie, de ce cauchemar grotesque, une farce ! Ce n'était qu'une farce !

Puis ma conscience refit surface et je cherchais en vain mon bras gauche.

Jay digéré. Peter aspiré. Mon bras gauche….déchiré. Le marais....jamais retrouvé...disparu... envolé.

  • Intéressant.
    On se met bien dans le déroulement de l'histoire. Evidemment je trouve que ça manque un peu de contexte et de descriptions mais bon.
    C'est pas mal comme ça.

    · Il y a presque 10 ans ·
    Francois merlin   bob sinclar

    wen

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