Le miroir asymétrique

Christian Le Meur



La roue du destin se fige sur la case du passé.

Ce lieu de perdition

                         Patine les rêves de couleur cendre

Et place le cheminement des ombres dans le sillon de l'ignorance.


Naufragés épuisés dérivant sur une mer atone

L'équipage fantomatique quémande

                           En d'interminables litanies

Le signe providentiel de la rédemption tant espéré


Ile

     Terre refuge épargnée des frimas de l'hiver

Ile 

     Lumière du présent réconcilié

Ile 

    Éden primitif magnifié sous la voûte des cieux.

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