Le monde autour
motsgris
Les hauts parleurs obsolètes crachent une zumba grésillantes, tous deux semblants presque autant daté que l'humanité elle-même. J'aimerai refréner mes capteurs, juste une minute. Mais comprenez-moi, l'endroit regorge de stimuli. Est-ce que ces deux hommes vont se l'avouer l'un a l'autre ? Dans quel section étudie les deux jeunes anglaises du font de la salle, où est situé le pays propriétaire de ce drapeau étrange et pourrais-je enfin cesser d'entendre ces bavasseries nuisibles ?
Les anglaises quittent le navire ; compréhensible. Nouvelles données dans l'équation « Kevin/Brian dans la Kitchenette » Il semblerait qu'il faille prendre en compte un troisième protagoniste battit comme un bucheron mais enveloppait douillettement dans un joli petit pull de laine. Aucune amélioration, modification tout au plus, du contenu des conversations alentours, à mon grand regret.
Une nouvelle arrivante dans la zumba-sphère. Holà Amiga. Est-ce que tu sens cette odeur de café froid, les restes de tabacs sur la moitié des tables de l'endroit, et tes oreilles ne souffrent elles pas trop du fait du bruit ambiant ? Je te l'accorde Amiga, rien ne rappel l'engouement que tu ne peux ressentir qu'avec cette musique, cette symbiose... Ne me quitte pas ! Trop tard… Elle m'a laissé à mon sort, occupé à me noyer au milieu de ces requins.
Et si l'on joué avec notre nouvelle arrivante ? Style classique, pull bordeaux à cols noirs, encolure à poids mauves sur fond blanc qui rend le tout attractif sans pour autant être trop voyant. Chignon châtain, haut serré, blue jean, ballerines bleu lagon assez discrète pour la couleur choisi. Oh ! Et qu'avons-nous là ? On peut entrevoir un soutien-gorge en dentelle mauve qui ne sera accessible à l'œil qu'au plus observateur, peut être lancé comme un filet à la mer attendant de récupérer un poisson quel qu'il soit. Maquillage léger, fard à paupières bruns à peine visible, les lèvres ne recevront qu'un baume en guise d'habillement. Collier à motif large mais toujours contenu dans le prolongement de son cou, petites boucles d'oreilles turquoise, accordé à la couleur du bracelet et une bague à l'annulaire droit. Tache de rousseurs prononcés, ce qui ne fait qu'accentué le tout d'un je ne sais quoi enfantin.
Pourquoi fait-elle ça ? Elle humidifie souvent ses lèvres, elle a cet air, la lèvre du bas qui vient embrasser celle du haut. Elle tape à l'ordinateur, elle lit, penche sa tête et… ça y es elle recommence ! Mais pourquoi elle impose ça à son visage ? Elle se tient droite sur sa chaise, les bras tendus devant elle. Elle paraît assidu, plutôt solitaire puisque son téléphone n'as pas vibré depuis un moment. Elle a la tête inclinée, les yeux fuyants devant elle, bien que tout deux soit peu perceptible. Je dirais un manque de confiance en elle et la recherche de reconnaissance chez autrui. D'où son travail acharné, même s'il lui en coûte sa vie sociale. Être importante dans le milieu des études, et je suppose du travail, à plus de valeurs à ces yeux. Et pour se donner l'illusion d'une vie en dehors de l'exercice cérébral, et inclure la normale, elle vient travailler dans la cafeteria d'un restaurant universitaire.