Le monde entier est au Cactus

Stéphane Custers

Aussi loin que l'on puisse remonter dans les Archives (de cette rue), il n'existe que très peu de bars de quartier, et comme le Cactus, aucun.

Situé au carrefour stratégique entre les bars gays, les bobos ma non troupeau, et les habitués plutôt hauts en couleurs, du soir au matin, le Cactus se transforme au gré du cadran solaire.

Le matin, le café se boit entre les voisins qui jouent "Les Grosses Têtes" au second degré, l'après midi la terrasse est très courue par les bronzeurs urbains, et le soir, par les biches et les faons qui fuient les clichés, mais pas les amis.

On y mange chaud et on y boit de bons crus, le tout sans excès de voix ni de prix, mais surtout dans la bonne humeur. Un microcosme sans étiquettes.

Qui sirote, s'y plaît...

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