Le mot sage de l'hydre.
David Le Borgne
Mes litotes te causent-elles une otite? Mal loti mais je te dédie cette motte rempli de mythes, à toi ô ma tête de linotte. Je tilt, m'enfonce dans les fonds marins en Nautilus. Ce serait une fin marrante, car quand elle oscille j'use le fossile, j'ose, je m'isole, enfile la camisole qui m'a sommée d'être son imam solaire, remplissant ses sommes de deux abîmes bipolaires.
Je fulmine, fine tête de mule. J'enfumerais sa tête de mille feux en filant vers le versant de la plume. La vue sublime, panorama où le vent certes enrhume quand la vulve sans perte ne se brime plus. La brume empestait mais voilà que tout se résume a bruit d'une cloche qui dans les rues sème un vent de reproche je présume. Péninsule de la pucelle dont j'ai été la paix, le marteau et la pelle à mon insu. La peau qui parcelle les mamelle dans une ultime accolade. L'atome des collines flamboie quand je broie franchement du mauve, pas du noir, ma pommade. Je ne me dédierais plus aux émois du soir. Nomade, je me consacre au renouveau.
Qu'on sache que j'ai sombré dans la mer rouge qui a fait muter ma candeur en une éthique neuve et fait taire les étiquettes veuves. L'hérétique veule se meut dans l'éclectisme seul. J'ai du comique l'extase et du coma il n'y a que la crise qui accède à ma tendance maussade. Peu importe je m'en exalte, excède et frise, exhalant le massage de l'ode, le mot sage de l'hydre. La horde se laissant perpétuellement berné par le mirage qu'elle érige autour de leur paysage trop aride. C'est par ici que les bouches sont avides qu'on les bêche. Qu'on leur impose une ébauche qui divague sur le bucher, déchus, comme l'épave de mon navire La Duchesse.
David Le Borgne.