Le mystère Merkel

Jean Claude Blanc

pamphlet sur la politique allemande de Merkel

                                  Le mystère Merkel

 

L’Allemagnea voté, Merkel a triomphé

Mais lesale boulot, laissé au SPD

A y voir deplus près, qui c’est qui a gagné

L’argent,les intérêts, des placements financiers

 

A baissé lechômage, bel exemple d’ailleurs

Pour palper3 fois rien, il faut bosser des heures

Lessalaires, quant à eux, sont que peau de chagrin

A cetarif-là, parlons pas de destin

 

L’Allemagne,mât de cocagne, c’est son obstination

Nous fairele pied de nez, nous prendre pour des cons

L’armisticeest signé, les français sont marrons

A croirequ’on est minables, au concert des nations

 

Angéla,angélique, est susceptible, hélas

Notrefervent Président, est toujours à ses basques

Il doit,lui tendre le doigt, juste pour aller pisser

Faut-il latorcher, c’est à se demander…

 

L’Europe,misanthrope, sans elle, on est paumés

Les chleuhstirent la charrette, commencent à s’énerver

Merkel,l’impertinente, leur botte l’arrière train

C’est unesacrée maligne, pense déjà à demain

 

Mais noscousins germains, font pas tout ça pour rien

L’Euro, ilss’en balancent, n’est qu’une monnaie de singe

Reviendraientbien au mark, pour nous inféoder

Sur le dosdes voisins, ils tapent, désormais

 

C’est notrebaromètre, il faut toujours en être

Egaler laprussienne, car on n’en est plus maitre

VoyageFrançois Hollande, fait des allers retours

De Paris àBerlin, on l’appelle il accoure…pas pour le cuire au four…

 

On s’estimaginé, qu’on était attelés

La Gaule,la Germanie, pour une fois conciliés

Maisquestion de pognon, convoquent leurs banquiers

Eux ont lesidées claires, on est leurs coquelets

 

La morale del’histoire, facile à deviner

Plus tuserres les ceintures, plus t’es plébiscité

A nousautres latins, faut pas trop demander

La sieste,c’est sacré, des 35 heures lassés

 

L’Allemagneréunifiée, faut plus s’y comparer

Ce peupledynamique, au pouvoir se soumet

Défilent àla baguette, Merkel a ses soldats

Qui ontpris l’habitude, toujours, marcher au pas

Chancelièregrassouillette, sa Germanie aussi

Elle tourneà la bière, mais ne perd pas l’esprit

La saucissede Francfort, elle en abuse un peu

Hollandeboit du petit lait, jovial, à l’air heureux

 

Au Conseilde Bruxelles, on ne vend pas des choux

Assis audernier rang, des pays morfalous   

Derrièrenous l’Italie, l’Espagne et compagnie

N’est pasfolle la guêpe, l’Angleterre s’est enfuie

 

Merkel aréussi, là où l’on a échoué

Ça paraitun miracle, faut pas s’illusionner

Si lacommunauté, est diverse et variée

Divergentses coutumes, nous on préfère bouffer

 

Angéla faitla belle, dans sa robe de mémé

Le visageboursouflé, de s’être empiffrée

Petitsourire filou, pour dire, je vous ai eus

Hollandesur son perron, vient lui lécher le cul

 

« Laraison du plus fort, est toujours la meilleure »

Cette sageréflexion, aujourd’hui fait führer…

RFA, RDA,ensemble rapiécées

On a beautendre la main, guerre du fric, déclarée

 

Moi, j’yvois pas bien beau, je ne puis que plaider

Contre legouvernement, qui veut les imiter

On ne peutqu’emprunter, leur sens du progrès

Mais à secomparer, on rabaisse notre caquet

 

L’Allemagnes’est affublée, d’une grosse dondon

La Francevoluptueuse, n’en tire pas les marrons

Chacundéguste la farce, nous, on est les dindons

Voter pourcette Europe, il n’en est pas question

 

Ils ontvoté Merkel, les masos d’Outre Rhin

Elle leurtape sur les nerfs, à croire, ça fait du bien

Veux pasrefaire l’histoire, n’y a pas de hasard

Les nazisont détruit, République de Weimar

 

Y’a pas lefeu au lac, mais vu de notre perchoir

On s’yassied dessus, pour ne pas perdre espoir

Pourprendre leur revanche, font briller leurs dollars

C’est paspar amitié, qu’ils veulent la victoire

 

Le mystèreMerkel, reste à élucider

Si pourêtre les premiers, il faut tout sacrifier

Quand y’auraplus personne, notre Terre magnanime

Ne seraéclairée que par l’obscurantisme   

 

JC Blanc             septembre 2013

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