Le papier

Le papier ordinaire principalement composé de cellulose comporte aussi des impuretés dérivées du bois, parfois également des charges minérales, des colles, des colorants et divers additifs, mais ce qui là m'intéressa : c'est le contenu du mot papier.

Dans mon laboratoire de recherche, j'ai tout d'abord planté un carré de P. Bientôt sur chaque caractère sous l'action des rayons I le pi pointa, puis d'un e naquit une pie, à l'air le pire suivit, là survint la paire et finalement le papier parut.

Après je secouai le résultat et ainsi surgit Priape, qui repipa et pipera.

Ensuite je tentai quelques greffes et seuls le G avec l'agrippe,  et le S avec apprise furent viables.

Lors de la prochaine expérience je tranchai le terme lettre par lettre et là apparurent par ordre de disparition : un ancien vocable mot tahitien papie,  un ancien papi, un ancien prêt le P.A.P, Pa une ancienne unité de pression et finalement un point P.

Profitant de cet état, je les recombinai en les associant selon les critères définis par le dernier congrès à Troyes, les éléments et j'inventoriai alors dans les éléments découverts tout un monde :

Une aire à Pia avec pré pour la pie,

Un Pie pape qui pria,

Un âpre air de rap où paré et pipé l'on parie sa paie et le pire pair de la PP(*),

Un papi du P.E.R(**) qui pour épier en Piper le pari de l'E.P.R., a ripé et a péri dans la ria,

Au pluriel selon Rapp : un repas arrosé au Piper où l'on râpe l'api et pare par une paire d'épis l'on pare pour des pires prépas une paire d'épis avec des raies à la Repp.

A la fin de l'étude dans mon cabinet de travail, fatigué au bout du rouleau, en ayant épuisé tout le stock pour les besoins de l'exercice, je dus crier désespéré au moment avant de l'imprimer : « Y'a plus de papier ! »

(*) Préfecture de Police

(**)P.E.R : Parti Écologique Révolutionnaire.