Le passé.

Christophe Hulé

Quand on y pense, le passé n'est que poussière, ou peut-être moins que cela.

« Quelques grains oxydés sur de la paraffine » (Charlélie Couture).

Ces petits grains qui nous semblent des trésors, mais on est pas des écureuils.

On peut bien remplir des malles ou des milliers de GO.

Je ne me rappelle plus du visage de celle-ci.

Avait-elle de gros ou petits seins ?

A quoi bon, elle est peut-être morte, ou elle me survivra.

Qui vivra verra, dans la série des expressions à la con …

N'est-il pas mieux de s ‘inventer une vie passée de héros, la veuve et l'orphelin et tout ce fatras livresque ?

Mon Dieu j'ai péché par manque d'ambition, décrochez-moi ce curé du portail qui sent l'ail et le mauvais vin (Brel+Higelin).

J'avouerais à ma mère si elle ne m'avait castré.

A qui donc se fier ?

Le passé est imposture.

Seule la jeunesse peut laisser quelques marques pures, comme dirait l'autre : tout le reste n'est que littérature.

« Si Maman si ... ».

On pleure pareil dans son HLM et dans sa maison d'architecte sur la côte d'azur.

Qui en ce monde pourrait nous apprendre enfin ce qui est essentiel ?

Chacun déplore, à sa place dévolue, ce qu'il n'a pas, ce qu'il n'a plus.

Mon bon, tout cela me dépasse et me fatigue, et en quoi sommes-nous responsables, qu'ils se bougent le cul.

Les politiques s'emploient à faire croire qu'il suffit en effet au peuple de bouger son popotin.

Mais pourquoi Non de Dieu rien ne marche ?

Il faut avoir la foi, « point barre » (putain, l'expression que je déteste le plus!).

Laissez venir à moi les petits épargnants, ils ne savent pas ce qu'ils font.

Qui peut me dire à quelle époque on a pensé à ceux que l'on dit petits ?

« Mes biens chers frères, etc. ».

Et Marie et Joseph présentaient bien pourtant, un couple qui aurait fait la Une de Voici, Gala, Closer ou Paris Match.

On passe à côté des vrai(e)s stars, obsédés que nous sommes par la silicone vallée, comme les p'tits santons de Provence qui ne sont que des « fake », comme on dit de nos jours en bon Français.

On comprend aisément que le vrai « Messie » tarde à revenir.

Les gars les filles, on est mal barré. Autant faire la fête en attendant.

Craignez mon courroux !

Et le vieux, tu nous fais chier !

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