Le pendule à une bille
artax
Quand tu m'as apparue pour la première fois
Je n'y ai pas cru mon regard te laissa
Pour une autre qui n'voulu d'aucun futur avec moi,
Quand on se baladait jusqu'à tard le soir
Puis qu'on se posait sous l'oeil du renard
Tu me repprochais de ne pas être bavard,
Quand on allait pieds nus poursuivre les oies
Dans l'herbe tondue du chateau prés d'chez moi,
Ce n'était pas congru de nourrir tes émois,
Quand on se partageait du matin jusqu'au soir
Notre petit terrier nous n'faisions pas les loires
Dormants à poings fermés, l'amour se mit à choir
Quand on allait flaner devant les lionceaux
Prés de la maternité de ce bon vieux Hugo,
D'un terrible mal je souffrais qu'on appelle parano'
Quand nous allions à vélo aux pieds des colines de magma
Avec tes chaussures de bobo je n'en revenais pas
Que nous tombions de si haut aux aurores avec fracas
Quand tu as oublié le sens de ces mots
J'ai bien cru ne jamais remonter vers le haut,
J'ai bien cru que j'allais me nouer au poteau,
Quand j'ai écris ces mots bien trop maladroits
J'oubliais le poteau Newton me raisonna,
L'energie c'est bien beau sauf quand tu n'es pas là
J'ai pris une claque là.. J'adore.
· Il y a plus de 8 ans ·compteclos
Merci. Il est assez implicite, je sais pas trop si ça tombe sous le sens au yeux de tous
· Il y a plus de 8 ans ·artax
C'est tombé sous mes yeux en tout cas.
· Il y a plus de 8 ans ·compteclos