Le petit chien

silhius

Trois allumettes dans la nuit
Se sont consumées sans bruit
Pour tuer ses vagues à l’âme
Il lui a causé de cette flamme


Il a sombré dans le pire
Des mots qu’on ose dire
Il y a longtemps, si longtemps
Emporté par le cruel vent 


Il a cautérisé sur le papier
Des songes à débroussailler
De ces mille mots méli-mêlés
Son âme s’est trop emballée


Juste à cause d’une femme
Il a brulé ses pensées infirmes
Dans de si pauvres orgies
Dans de si tristes mélancolies.


Il a abusé son âme ensorcelée
Pour une putain au cœur glacé
Insensible aux beaux accords
Assoiffée d’abyssales amphores


Elle a rit de toutes ses vertus
Quand il l’a portée aux nues
Cet amour flou n’était rien
il a couru tel un petit chien

Signaler ce texte