Le plaisir comme outil de libération
miramcity
Le plaisir comme outil ultime de libération !
Le plaisir, ce mot est le fourre-tout de nos sensations parce que la majorité des gens ignorent que ce mot est avant tout un état d’être qui défini notre niveau de liberté face aux réalités de la vie. Le plaisir est la manifestation concrète des énergies qui nous alimentent en permanence, du moins des énergies non censurées.
Au départ, il y a la vie. Sa manifestation première est l’énergie. Sa volatilité alimente la conscience et sa densification engendre la matière. Je suis conscient que je simplifie à l’extrême un schéma hyper complexe. Je préfère le transmettre ainsi pour alimenter l’essentiel en chacun, parce que c’est par l’essentiel (les sens) que s’ouvre les portes de la conscience, qui elles seules permettent la limpidité de la connaissance en soi, le réveil de l’infus.
L’éternité est L’INSTANT qui sépare une seconde de l’autre.
Au départ, par la naissance nous sommes tous soumis aux mêmes mécanismes qui provoquent l’aliénation de l’éternité en soi. Nous sommes soumis à un mécanisme de naissance qui garanti l’équité universelle, nous naissons tous égaux, soumis aux puissants sentiments du rejet et de l’abandon, pour chacun, peu importe les mécanismes sophistiqués, le choc de la naissance nous soumet tous à une peur et à une incompréhension qui dictera la totalité des réactions de sa vie. Ce conditionnement primaire est identique chez toutes les personnes qui naissent sur cette planète et il conditionnera l’existence de chacun jusqu’à la mort où jusqu’à l’affirmation consciente et volontaire de son intégrité, de son unicité, jusqu’à la libération des sens.
Assumer de se laisser être disponible au plaisir sans censure est encore plus exigeant que de vouloir dépasser la vitesse du son en courant, mais au-moins cela on peut y arriver contrairement à la vitesse du son. Il faudra activer en soi une reconnaissance de son droit à l’affirmation, conjugué à un sens aiguë de sa responsabilité de prendre, face à cette affirmation. Il y a tellement de « ça ne se fait pas, ça ne se dit pas » dans les conditionnements de notre éducation, que chaque intention volontaire active immédiatement en soi une armée d’interdit qui font barrage à notre affirmation. Ne se fait pas ce qu’on refuse, ne se dit pas ce que l’on tait.
Pour se libérer, on doit intégrer la transgression comme référence à l’action pour se permettre de concevoir les possibles sans limites ce qui aidera à dégager un espace dans les préjugés.
Le plaisir sous toutes ses formes, cette énergie vitale qui nous connecte à la vie est perpétuellement active en nous. Alors pourquoi toutes ces contradictions, ses hauts et ses bas ? Parce que nous censurons, parce que nous nous handicapons avec notre mental, parce que nous négocions en permanence. Parce que malgré notre prétendue ouverture d’esprit, nous coinçons quand il est question de transgresser les habitudes confortables et les conditionnements sécurisants.
Des gens qui s’illusionnaient d’être libérés, j’en ai rencontré par centaines et j’ai chaque fois agi de la même manière, en les provoquant directement sur ce que je voyais être le point le plus fragile de leur affirmation. Non je ne vous dévoilerai pas ici mes stratégies pour obliger chacun à se confronter à la réalité de ses peurs et de ses blocages. Il m’est arrivé quelques fois de rencontrer des êtres qui ont osé l’abandon pour s’affirmer en toute liberté et en toute quiétude. Dans ces épisodes il a été possible d’entrer dans les états supérieurs de la conscience et même si la démarche était parfois rude, ils osaient s’accorder aux possibles de l’instant et avancer sans filets de sécurité.
Concevoir et normaliser libère, sans l’obligation de l’agir, à la condition de se rendre disponible et de manifester concrètement sa volonté à l’action. Chaque « NON » adressé aux possibles, nous isole de nous, de notre nature véritable pour donner du pouvoir à la paralysie des conventions et du conformisme. Chaque fois qu’on se refuse aux possibles on se ferme à soi et on subit une dévalorisation. Tout cela parce que nous ne savons pas, et ou, que nous refusons la nécessité de prioriser le corps et ses sens pour entrer dans le mental et les préjugés.
Relisez encore une fois pour vous donner l’opportunité, dans l’intimité de vos hésitations, de vous affranchir de cette ignorance universalisée qui fait croire que donner de la liberté à ses sens et de s’y abandonner dans le plaisir pur, c’est sale et péché, sauf si on a légalisé notre droit de baiser sans plaisir. Le pénis dans le vagin, comme une main dans un gant, pendant que la tête fuit son insatisfaction à la recherche des insondables mystères du bonheur.
Le plaisir comme outil ultime de libération ! La suite…
« Nos préjugés sont les oeillères de nos conditionnements. »
En 1956, un professeur du département de psychologie de l’Université de Berkeley décida de l’expérience suivante avec ses 5 étudiants de 3e année, 1 fille et 4 garçons.
« Demain matin, un bus va nous conduire dans une banlieue pauvre. Ne soyez pas surpris, la maison que nous visiterons est probablement digne d’un conte de Dickens, tellement les gens qui y vivent sont démunis. Vous serez confronté à un univers aux antipodes de votre confort. A tour de rôle chacun entrera avec moi pour visiter cette maison et y rencontrer les gens qui y vivent. Vous n’aurez pas de contacts directs avec eux. Je vous demande seulement de bien observer tout ce que vous verrez et de noter ce qui vous semblera particulier ou même inhabituel. »
Le lendemain, une fois sur place le professeur entre avec le premier élève. Il entre dans chacune des pièces, il prend le temps de bien regarder. En sortant, isolé des autres resté dans le bus, le professeur lui demande :
« Qu’avez-vous de particulier ? »
« La pauvreté, monsieur, la crasse, la saleté, la puanteur, ces gens qui avaient l’air de morts vivants, les canapés percés, des excréments d’animaux, chats ou chiens !!! »
« Vous ne notez là rien de particulier, vous me décrivez ce qui est, vous me parlez d’éléments qui confirment la pauvreté des lieux. Je vous demande si vous avez vu quelque chose de particulier, quelque chose qui n’aurait pas du être là ? »
« Non monsieur ! »
« Vous n’avez pas vu le Stradivarius au salon ? »
« Un Stradivarius, non monsieur, c’est un objet qu’il est impossible de trouver dans ce lieu. »
« Et pourtant, jeune homme, il y a un Stradivarius au salon. »
« Vous vous moquez de moi, monsieur ? C’est une blague, un test ??? Je ne vois pas ou vous voulez en venir et à quoi cela peut bien vous servir. Il ne peut y avoir de Stradivarius ici. »
« Oui, il y a bel et bien un Stradivarius au salon, venez, entrons. »
Note : Aucun des élèves n’a vu le Stradivarius et sur les 5, seul 1, en rentrant la seconde fois a vu le Stradivarius, sans que le professeur ne le lui montre.
Le jeune homme a beau regarder partout, il ne vit pas le célèbre violon. Devant son air hébété, le professeur se dirige vers un coin du salon et lui montre une grande cloche de verre, sous laquelle repose un Stradivarius bien ancré dans un socle en argent.
« Je ne sais pas à quoi vous jouez, monsieur le professeur, mais je vous assure que ce violon n’était pas là la première fois. »
« Oui le violon était là, un huissier peut vous le certifier. Mon but avec cette expérience est de démontrer à quel point nos préjugés peuvent oblitérer et transformer la réalité. Le postulat conditionné veut que dans un milieu pauvre un objet de valeur ne peut y figurer. Il en est de même pour la totalité de notre relation au réel, nous le conditionnons selon notre ignorance de l’ensemble ou si vous préférez selon notre connaissance circonscrite. Nous oblitérons tout ce qui remettrait en cause la sécurité des références cognitives. »
Je reprends cette sentence du début :
« Nos préjugés sont les oeillères de nos conditionnements. »
Chaque pensée qui effleure mon esprit quand j’entre en contact visuel, verbal ou physique avec une autre personne, est un préjugé qui va définir mon ouverture ou ma fermeture à cette relation. Il en va de même pour toutes les formes de relations que nous avons au cours de notre vie, dans notre quotidien. Il en va ainsi pour tout, une émission télé, un repas, une œuvre d’art, un paysage, des odeurs etc. Chaque pensée me plonge dans la dimension du mental et ségrégationne le réel. Pourquoi une telle aime ce parfum et l’autre pas ? Pourquoi est-ce que nous plaisons à certains et pas à d’autres ?
Parce que nous sommes programmé par les conditionnements de notre vécu, nous subissons en permanence l’influence d’une culture, d’une éducation basée sur la répression du cela se fait, cela ne se fait, dont j’ai parlé dans le texte précédent.
C’est ici que l’on doit activer une vigilance de tous les instants. Je sais c’est fastidieux, mais plus votre détermination et votre constance s’activeront pour désamorcer le flot continu de pensée, plus se développera un mécanisme automatique qui anticipera la pulsion du mental au profit de l’acte spontané, accordé aux possibles du réel. Et pour se faire le plus efficace des outils est l’imaginaire, celui-là même qui m’impose d’être malheureux quand j’imagine la tristesse d’une peine d’amour… Oh oui, qu’elle est imaginé la tristesse puisque nous avions au départ imaginé que l’autre nous était indispensable pour vivre nos joies.
Cette notion de l’unique en soi, de la solitude de vivre nous confine à la reconnaissance de l’Etre en soi, de notre l’individualité associé à notre prénom, alors que le nom de famille représente la personnalité qui est le siège des préjugés. Assumer l’être c'est assumer le corps qui nous permet cette intégration dans la matière, observer ses actions, écouter ses paroles pour voir et comprendre ou on est à chaque instant et se laisser s'y accorder.
Pour éviter de se provoquer de nouvelles illusions mieux accordés aux conditions de l'instant on doit commencer par reconnaître son unicité, cette extraordinaireté du vivant en soi, mais pour soi, sans comparaison ni justification puisque c'est le propre de l'unicity d'être incomparable puisque sans références. Laisser cette attitude se développer en soi en considérant que la notion de faute, d'erreur, de culpabilité n'a plus prise parce que nous sommes alors dans l'incomparable. Chaque action s’accorde naturellement aux possibles de l'instant et non du temps. L'instant est un état intemporel, il est une dimension de la conscience en soi, alors que le temps est accordé à la durée, au vécu (qui est aussi une projection de l'à-vivre) et qui est soumis en permanence au mental et à la senti-mental-isation (sentie et mental=sentimental/rejet et réconfort, les deux grandes mamelles des ancrages du conditionnement) tout comme mentalement=mental et ment/, déformé, détourné, aménagé pour alimenter la certitude que la malheur est le prélude d'un bonheur et que le bonheur présage un malheur en devenir.
Pour avancer à la rencontre de son intégrité et laisser l’accord au réel s’harmoniser à tous les possibles, il faut activer la dissociation entre le mental, sa personnalité et la conscience, son individualité. Toutes les pensées sont du mental, toutes décisions volontaires et dégagées de l’attente sont le propre du réel en soi accordé au réel général. Lâcher prise c’est reconnaître que tout ce qui nous habite est à notre service et contribue à notre rayonnement à la condition de laisser le corps libre d’exprimer les manifestations des énergies captées par les sens.
… il y avait peu de gens qui se préoccupaient de l’idée de la perpétuation de la race. Tout semblait acquis. Les morts et les naissances se confondaient comme le font le jour et la nuit.
On donnait à ceux qui naissaient des modèles de comportement hérités de ceux qui mouraient, sans prendre conscience que chacun se voyait condamné à marche vers le cimetière sans avoir rien apporté de nouveau à la collectivité.
Parfois, mais rarement, une certaine folie s’emparait d’un nouveau-né. On le disait atteint de la fièvre des grandeurs. Plus il grandissait, plus il devenait différent des autres dans chacun de ses comportements. Il effrayait, il dérangeait, alors on l’isolait ou on le fuyait. Il y en eu quelques-uns à chaque siècle.
Souvent, comme par magie, le souvenir de perpétuait et des légendes prenaient place dans l’esprit populaire. Des légendes qui devenaient des modèles nouveaux que certains adoptaient spontannément.
C’est ainsi que l’évolution prenait place et que la race des hommes fût progressivement dépassée par la race des enfants…
(Extrait de : Les mémoires d’un Synarque)
www.lasynarchiecosmique.com
Tant qu'on domine le plaisir, on peut parler de liberté, mais si le plaisir finit par nous dominer et qu'on en devient dépendant tel une drogue, on pourra alors parler aussi de soumission. . ." La liberté est parfois dans la soumission comme la soumission est parfois dans la liberté "
· Il y a plus de 11 ans ·psycose