Le Rossignol et l'Epervier

Texte Initial:

Un rossignol perché sur un chêne élevé chantait à son ordinaire. Un épervier l’aperçut, et, comme il manquait de nourriture, il fondit sur lui et le lia. Se voyant près de mourir, le rossignol le pria de le laisser aller, alléguant qu’il n’était pas capable de remplir à lui seul le ventre d’un épervier, que celui-ci devait, s’il avait besoin de nourriture, s’attaquer à des oiseaux plus gros. L’épervier répliqua : « Mais je serais stupide, si je lâchais la pâture que je tiens pour courir après ce qui n’est pas encore en vue ».

ESOPE

Mon texte:

Comme il en avait la si jolie habitude,
Le rossignol chantait le matin au levé...
S'installant sur sa branche, il chanta le prélude,
Et sa voix si pure partit dans les nuées,
Alertant les tympans d'un rapace affamé
Qui piqua vers l'oiseau afin de l'entrevoir.
Après un coup d'oeuil il traqua le coryphée
Qui lors de la bagarre tenta de l'emmouvoir.

"Je suis si petit que jamais je ne pourrais
Contenter l'appétit du bel oiseau de proie
Que vous êtes alors qu'un autre oiseau le ferait,
Vous évitant ainsi de tuer par deux fois!"
"Il est vrai que jamais tu ne me suffira,
Mais je serais trop fou de te laisser la vie,
Pour un oiseau plus gros, que je n'apperçois pas!"
Et sur ces paroles le rapace l'occit.

Bien bête est l'épervier tuant le rossignol,
Troquant ses sentiments pour assouvir sa faim.
Il aurait pu trouver cette si grande obole,
Qu'apporte un sacrifice émit pour son prochain.

(Les vers ne sont pas parfait, et en cours de reflexion!)