Le secret de la comtesse

arthur-kinski

Il y a une chanson.

Qui évoque le destin de cette vieille comtesse anglaise atteinte de cécité mais à l’odorat hors du commun. Selon son entourage, elle pouvait mesurer l’intégrité d’un homme à l’odeur que dégageait sa peau. C’est tout naturellement que la justice de l’époque s’offrit les services de la comtesse qui par apposition du nez jugea plus de sept cent présumés coupables et fit exécuter indirectement plus des trois-quarts. La veille de sa mort, on lui demanda par quel prodige l’odeur lui révélait les secrets les plus enfouis de l’Homme, elle répondit que cela dépendait si le prévenu puait ou non et s’éteignit. La gazette de Liverpool titra que cela fut le plus grand désastre judiciaire du siècle, les familles des victimes protestèrent quelques mois puis se turent.

Signaler ce texte