Depuis les champs séculiers où chaque pousse neuve est une affirmation de soi, les divinités sont invitées à retourner à leur source imaginaire. Il se peut qu’elles n’y trouvent que leur ombre en fantasme omnipotent, avant de se dissoudre, constatant que leur miroir ne recèle nulle image. Chaque pas franchi par le semeur de représailles laisse une empreinte qui se gonfle d’eau, transparente, remontée d’un tréfonds, vide. Le ciel qui s’y reflète contemple sa vacuité. Et si le regard de semeur s’y penche, il y voit son passé et son visage soumis, sans constellation prophétique.