le seul issue de secours

ivoicky

Je file cet ciel en vain de mon souffle saccadé

la nuit sourde  traverse les ruelles de ma ville à tâtons

j’ai inventé des mondes en regardant mon ongle lézardé

je traînerai mes rêves dans les plumes et le goudron

je suis un  potin d‘hier,  un caillot de la drame coagulée

un printemps sans narcose, un vent de la terre pestiféré

Tu joues le foot dans les décombres du temple éboulé

Tu es mon ange noir et je t‘aime comme un frère

parce que le absurde c‘est le seul issue de secours

J‘ai bâti mon palais de carton  en attendant ta allumette

Je essaye de crocheter la porte ouverte...je m‘en fous.

à travers la pluie je vois la taverne avec sa rouge lunette

les bêtes des constellations grimpent sur le voûte

et mon étoile se trouve en Chien-vagabonde

c‘est moi qui  délire de la crime, de la mort – tu es chaste partout

Et – dans ma maison - je ne permettrai pas de dire sur la corde.

Signaler ce texte