Le silence des silences

dimir-na

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Aborde l'âme, les mesures du temps, ses respirations, veines du néant.

Aborde l'esprit, toutes les étoiles, ces sereines aspirations.

Le coeur bat, la poitrine lévite ; côtes flottantes, côtes soupirail, l'être se refait sous silences.

Les bruits de ses entrailles, les bruits de ses cellules grises, aux couleurs de l'arc-en-ciel, s'effacent telle la craie, sous l'éponge du savoir.

Aborde l'aura, le diadème des pensées, la chair fébrile, transparences eau claire, amantes d'un présent moins futile.

Aborde la peau, la peau chère à mes os, la tendresse fée de chair.


                                                  Double tendresse, Dimir-na.

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