Le soldat en cure

boumlatete

Je ne compte plus les maux qui ont bloqué mes assauts,

J'ai même cru m'y briser les os,

Dans les eaux troubles, je me suis noyais plus d'une fois,

Perdu sous ces roseaux qui m'emplirent d'effroi.


Puis chaudement retentit une agréable voix de ténor,

Rassurant doucement mon âme de tchador,

Et fébrilement je devins plus fort.


Mais gare à mon avare passion pour l'or,

Qui faillis remettre en cause tout ce décor.


Sagesse, reprends esprit de mon corps !

Mon honneur me rendra toutes les gracieuses vertus de l'homme.


Ô merci mon dieu, de par cette deuxième chance, je tendrais la main au guerrier en errance,

Ma quête n'étant que persévérance et tolérance.

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