Le Sopha version remasterisée

peterpanpan

La pute se saoulait. Le canapé dégageait des odeurs de fions, de multiples fions inconnus et aux propriétaires à jamais égarés. Où sont-ils passés, tous ces propriétaires d'effluves merdiques et couillassières ? Peut-être morts, peut-être au volant d'un bateau à moteur voguant aux Philippines ou pas loin, là où le sexe est jeune et à bon prix. Les scrupules, on les sue une bonne fois pour toute et ils ne reviennent plus. 

La pute se saoulait. Elle était vieille déjà. C'était une vague métisse, maquillée étrangement. Il y avait un tapis à ses pieds, qui puait lui aussi, dès qu'on marchait dessus. Une sorte de tapis magique.

J'armais mon gland encrassé de smegma pour que sa langue lave tout ce blanc, pour que sa bouche me vide la tête et les couilles. Je suis injuste. Je bande mal. Sa bouche me mord. Ses dents me piquent. Lui reste combien de dents ? Des bouts de chicots mal organisés. Sa bouche sent. 

Je me vide sur ce visage enflé par l'alcool et le malheur abruti, puis je remonte mon pantalon, qui sent les couilles. L'odeur de mes propres couilles m'enivrent un peu, une petite envie me revient, mais je n'ai plus la force. Je m'assoie à côté de Gisèle.

-Ca fait longtemps qu'on se voit n'empêche

Elle me regardait avec son air, son air de déficient mental. J'observais ce visage imbécile, plein de croûtes, sur lequel mon sperme n'avait pas encore séché à fond. 

-Ouais.

Elle disait toujours ouais. Ouais à tout. Puis c'est tout. Il n'y avait que des ouais et des bites dans sa bouche.

J'ouvrais une bière Intermarché, on pouvait rester discuter avec Gisèle. C'était une pute, une pute crasseuse mais pas une salope. Elle n'aurait pas pu être salope. Elle manquait de vices. 

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