Le soulagement

La réponse est non, non tu n'as rien, heureusement. Le fait que tu pouvais être atteinte de cette maladie me rendait tellement triste, je n'étais plus moi, ta fille avec la joie de vivre, le sourire, la bonne humeur, j'étais devenue une fille blessée, rongée par l'attente et par l'idée de te perdre. Maintenant que je sais que tu n'as pas ce fichu c*****, je peux enfin vivre comme avant et toi aussi, enfin pas tout à fait, je pense qu'après cette épreuve on vivra désormais plus fortes et plus soudées. Bref j'espère que je pourrais t'avoir à mes côtés le plus longtemps possible comme doivent certainement le vouloir tant d'autres personnes. Qui voudrait perdre sa mère, son noyau, son cocon, je crois bien que c'est le cas de personne...