LE SURFEUR D'ARGENT

Philippe Larue

Je planche ce matin. Dois-je effectuer mon enterrement de jeune écrivain, sauter les gazelles à Trois-Gros bytes, ou déchaîner les passions du Gode Save The Queen? Océan à écrire les scrogneugneuxies de l'être, apprendre le papyrus pour masser les belles russes et Bicker les mountains bikes du cacao.

Macbeth, j'ai surfé les Googles faces de book, LU puis gommé les gommes éther du Verbe Gaumont ce Pathé d'encre seiche. Et puis, les nuitées y sont frisquettes et alors, une ravissante couverture y est opportune. Les déferlantes vagues de Morphée font leurs spots publicitaires: en bodyboard, avec un Fish & Chip + un mini-Malibu, c'est seins, non? Une Gun'n'Roses, tiens. Et puis, les échappées belles des oranges lumineuses se mettent debout sans Jacques, dans sa nouvelle coquille. Peut-être une pipeline d'idées fixes ou le remake de Point Break, le Poincaré du surfeur d'argent?

Je crois que ma planche est l'apostrophe de l'amertume, celle des massages des écumes d'Évian Californiens et des caresses pigmentées de Corot. Concerto les Tahitiennes avec de magnifiques spots déclairages! Je planche sur la Chevauchée des Walkyries, d'îcones avec dix vagues, et mon pied effectue un point-virgule stylé Goofy. Ce soir Holly, je ferais des Ophélie Cendras et composera un Tube de Césaire.  


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