Le Temps

nyx-night

Perdu est le temps,

Passé dans les rêves.

Mais, le sacrifier,

Serait se tuer…

Des plus belles plumes, au plus belles formules.

Ne serons-nous donc jamais plus que des victimes,

De cette tendresse, qui ne nous mène qu’à l’ivresse ?

Ce doux son flottant aux images dormantes,

A l’afflux de nos veines, sans aucunes peines,

Bercent notre âme d’enfant,

Et auxquelles on s’abandonne,

Sans aucunes vergognes.

Tes mains sur le piano,

Se souviennent encore,

Et toujours,

De notre chanson.

Et des peupliers, à ce blé doré,

Sous l’ombre du soleil,

Tes ouïes se souviennent,

Des chants des oiseaux.

Et aujourd’hui encore,

Ces doux souvenirs,

Nous bercent.

Et c’est de ces moments,

De simples bonheurs,

Auxquels on doit se rappeler,

Pour ne pas oublier,

Que le temps à passer.

Aujourd’hui n’est pas hier.

Et demain n’est pas hier,

Mais nous y penserons,

Quand nous serons las.

Alors à la minute

Ne regarde pas le temps,

Il ne t’attendra pas.

Mais rêve- le et écrit-le.

Il ne t’en voudra pas.

Sans ces poèmes,

Serait-il si facile,

De respirer nos moments passés ?

Chaque temps est précieux,

Mais plus encore celui de maintenant,

Que ceux d’après à avant.

Chacun de nous vivra,

De passé, au futur,

Mais aujourd’hui est là,

Alors occupes-t-en,

Ou tu le louperas,

Et il ne se rattrapera pas.

Perdu est le temps...

Nous ne sommes pas ses victimes,

Mais biens ses conjoints.

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