Le Tic-Tac de 7 heures 17

2405201407.17

. Maux de tête, mal au ventre. Gastro - je n'aime pas ce mot -sévère ( comme aurait dit l'empereur du même nom ). Mais ce n'est pas moi. C'est Elle. Sos-médecins à trois heures du matin. Le médecin n'a pas tardé. " Si elle continue de vomir vous me rappelez. Je reviendrai lui faire une piqûre de Volagène. " Elle, continue de vomir.

         Il ( moi ) je rappelle deux heures après. Le médecin a quitté son service. Sos me dit ; " Donnez-lui une gorgée d'eau sucrée toutes les vingt minutes. Si ça s'aggrave vous rappelez."

     Il a bien plu cette nuit. Matin mouillé. Je vais me payer un deuxième bol de café. Elle geint ; " ça me brûle, ça me brûle. " Je n'y peux rien. Elle souffle, se lève, éructe, se recouche et recommence. C'est gai. La tête commence à me prendre

       " Ce n'est plus supportable " dit-elle. Sos médecins re-rappelé me dit il faut aller chercher les médicament prescrits. Je dis oui, mais si je n'y suis pas allé c'est qu'Elle a eu peur de paniquer ( elle a eu de sérieux antécédents et ne veut pas que je la quitte .) eau salée eau salée...

      Je me résigne et me décide à aller à la pharmacie de garde. Après avoir fait le numéro à dix chiffres du commissariat qui ne répond pas, je fais le 17 Police-Secours. " Ah monsieur il faut attendre l'heure d'ouverture des pharmacies." me dit-il sur un ton déplaisant. Je développe. Il me dit venez au commissariat avec l'ordonnance on fera ouvrir la pharmacie de garde. Le commissariat est à l'autre bout de la ville. Après il va falloir chercher la pharmacie.

      Je lui dis ; " Ok je suis sur la brèche depuis trois heures ce matin, j'ai une malade sur le dos, une vieille de surcroit, - Elle a trois ans de moins que moi -  je sais ce qui me reste à faire entre les observations de Sos médecins et les vôtres. " Je raccroche.

     Je sais ce qui me reste à faire. J'attendrai l'heure d'ouverture de la pharmacie. 9 heures.    

7.57. La patiente semble s'apaiser. Faut donner du temps au temps madame et savoir souffrir. Vous pourriez être en Syrie, aux fins fonds du Bhoutan Hein ! ce serait autre chose.

       Je vais m'aller prendre mon deuxième bol.

8.25. Enfin une page de littérature pour une maladie vénielle, c'est bien disproportionné, d'autant qu'il n'y a pas eut du moins à l'instant mort d'homme. En l'occurrence il s'agirait d'une femme. Mais il ne faut pas rire avec ces choses là et si je la retrouvais morte à mon retour, j'aurai l'air malin.

        A moins que ce soit moi qui là me fasse buter en allant chercher les médicaments.

   Quand même, un bon point pour le standard de Sos médecins. Un bon point pour le médecin. Un carton jaune pour le permanencier de Police-Secours.

       Je vais aller me boire un deuxième bol de café.

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