Le tisseur de rien (chapitre 1-chapitre 2)
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LE TISSEUR DE RIEN
CHAPITRE 1 : le monde Anonyme.
Au Ministère Improvisé des Affaires Courantes.
Point de temps pour décrire les lieux, les flammes commençaient à les dévorer. Leur chemin semblait prédéfini : elles fusaient, ardentes ballerines curieuses et intrusives. Le roi Mésiparhem avait mis Mélusin en garde contre ce type d'expériences. Cependant, quelle délicate alchimie, quel terrain de jeu métaphorique que ces quelques flammes avalant tout horizon, s'imposant au regard de l'homme et dessinant des formes inédites! Le feu semble se soustraire aux contingences environnantes et tandis que les toussotements et insultes commençaient à poindre, Mélusin se voyait dans une immense fresque évolutive. Seulement des trombes d'eau s'abattirent sur la tour enflammée et le feu s'éteignit avec la magie qui le vit s'allumer. Brisure des merveilles éveille le réel... Pour une fois que le Tisseur de Rien pensait avoir créé quelque chose de grand!
De ce feu naquit un grand tissu social : les prémices du Ministère des incendies furent, dit-on, bricolées sur un coin de table et mises en place dans la minute. Le coin de table fut une notion qui précéda l'invention de cette dernière, si bien que les premiers scribes n'écrivirent que sur des feuillets triangulaires. Il y eu ensuite le Ministère des planches brûlées, de portes brûlées, des corps brûlés. On vota une motion de censure à l'encontre de l'activité naissante de Mélusin : il n'y aurait plus jamais de Tisseur de Rien.
Le monde Anonyme
Quel chantier, ce petit monde créé on ne sait trop comment! Rien n'était nommé, les êtres avaient surgit spontanément, ayant pour premier réflexe de quantifier et calibrer ce qui les entourait de près ou de loin. Le créationnisme biblique? L'évolutionnisme Darwinien? Aucune de ces notions n'éclairait ce monde, incapable par ailleurs de distinguer une pomme d'un primate. Le Monde Anonyme ne croyait en rien, du moins pour l'instant. Point d'évolution nourricière en mythes, point d'exploits mémorables gravés dans l'histoire : le feu existait, l'eau était potable et les bâtiments étaient déjà érigés : point. La frise chronologique démarrait sur une amorce étouffante.
Les jours étaient enclos dans un partitionnement des plus approximatifs. En effet, les scientifiques craignaient d'avancer la théorie équivalente à celle de nos heures, nos jours, nos mois et nos saisons : l'un des premiers réflexes anonymiques consistait en effet à brûler les premiers savants. Le feu ne fut préalablement utilisé que pour cela. La construction exista avant le recensement des divers types de pierres, l'astronomie précéda l'algèbre et la morale ne naquit que par un contraste direct avec les animaux. Nul ne connaissait l'origine du monde. Plus étonnant encore : nul ne se le demandait.
Lorsqu'il avait présenté son projet au roi, Mélusin qualifiait l'activité de Tisseur de Rien en ces termes : « L'abolissement des distances séparant le « rien » de « l'indistinct » afin de mieux appréhender l'anonyme ». De mémoire d'anonymade, jamais activité ne fut plus fructueuse depuis le Grand Eveil. On approuva sans réserve le projet, l'on fit fondre une peau de phoque pour cacheter une enveloppe officialisant la légitime activité de Mélusin.
Peu à peu, le Monde Anonyme s'enrichissait de ses premiers termes : mariage, sexe, divorce, argent, guerre, ce qui lui assura immanquablement une stabilité analogue à la notre. L'activité de Mélusin commença à faire des émules tant elle était lucrative : tout le monde voulait devenir Tisseur de Rien! Le monde ayant été créé avant ses habitants, il y avait tellement de choses incompréhensibles à détruire! Le vieux Liguenrish P. P. P. en fit l'expérience, demandant à Mélusin d'anéantir sa maison par le feu avant de saisir sa réelle utilité. La destruction esthétisante de son bien attira tous ses voisins, ce qui engendra le premier « brunch » ainsi que les prémices de l'art.
Des pyrologues de tous crins, spécialistes improvisés de l'art par le feu, s'engouffrèrent dans cet El Dorado du plein emploi et ciselèrent des analyses aptes à transformer une flamme en pinceau. Le métier de Mélusin devint un art et être artiste devint rapidement bien plus qu'un métier. Par une intuition propre aux peuples naissants et tendant vers l'auto-servitude, les anonymades convinrent qu'il fallait instaurer une monnaie afin de payer les efforts de chacun. Ainsi naquit l'argent. On échangea des souffles, des cailloux, des gifles, puis on se fixa sur une denrée plus viable : les objets détruits par Mélusin. L'annihilation devint la valeur phare : quiconque ne voyait pas ses biens détruits ne possédait rien! Au faîte de sa gloire, Mélusin bouscula la frêle sédentarisation qui engluait son peuple : il décida de partir en voyage. Les personnes les plus tristes face à son départ décidèrent de vivre ensemble pour mieux parler de lui, c'est ainsi que son absence généra l'idéal familial. Tous ces êtres sans rapports, lâchés dans la disharmonie du monde, se soudèrent, palliant les impossibles liens du sang d'un monde préconçu.
Le voyage de Mélusin.
Mais après avoir brûlé le Ministère des Affaires Courantes, l'artiste vit son art conspué et sa présence non désirée. Il devait donc partir.
Mélusin n'avait absolument rien vu du monde qu'il habitait. Pour tout dire, il n'avait même pas observé sa propre apparence, bien qu'il ait procédé à de nombreuses palpations pour déterminer l'adéquation entre ses critères de beauté et son propre « rendu ». Afin de mieux comprendre ce qu'il quittait, il s'était juré d'observer le reste du Monde. Il avait emporté avec lui quelques coins de tables afin de noter ce qui lui semblait pertinent. Il n'y avait ni route ni sentier, l'homme n'ayant pas encore apposé sur le monde les balafres de sa créativité dirigiste. Mélusin eut de ce fait le plus grand mal à déterminer sa progression, d'autant plus qu'il ignorait encore ce qu'il cherchait.
Il constata, non sans une certaine jubilation, que les anonymades vivaient individuellement dans leur for intérieur sans pour autant s'isoler du monde. Il naissait une multitude de cultures pesant plus ou moins intelligemment dans le grand équilibre du monde... Mélusin assista à l'édifiant spectacle d'un compteur d'étoiles : périlleuse activité demandant amplitude du regard et sens de la résignation sitôt le soleil levé. Ce dernier faisait durant le jour autant de trous dans le sol qu'il avait vu d'astres dans la nuit. Le planteur de cailloux passa tout naturellement derrière lui, défendant une théorie épicée selon laquelle les montagnes germent comme les fleurs. L'arracheur de portes avait pour sa part trouvé une parade à l'exiguïté des maisons préconçues : plutôt que de reconstruire de nouveaux habitats plus spacieux, il suffisait de planter les portes dans les champs et d'habiter dans ces derniers : les premières intempéries lui donnèrent tort.
Emporté par ce grand tourbillon créatif, Mélusin voulut également montrer ce qu'il savait faire : il brula les champs gorgés de cailloux et créa sans la savoir une forme de roche basaltique, nouvelle monnaie locale qui enrichit considérablement leur planteur. De plus, quiconque déterrait une roche brûlée avait le droit d'avoir une étoile à son nom, ce qui accéléra leur recensement et fit faire un bond de géant à l'astronomie : le Ministère des Etoiles Déterrées vit alors le jour.
Mélusin entendit des nouvelles du Ministère des Affaires Courantes. Son bâtiment était en passe d'être rénové et sa première décision serait de donner un nom au Monde Anonyme. On convint à l'unanimité qu'il en possédait déjà un : le Monde Anonyme. La politique moderne naquit ainsi.
Le Grand Eveil.
Le « Grand Eveil » était l'appellation communément agréée pour désigner la naissance du monde. Mélusin n'était pas le seul voyageur à explorer cette terre inconnue. Outres les autochtones aux mœurs variées, il croisa de vrais théoriciens du grandiose qui voulaient comprendre les origines de la vie. Le cartographe était sans doute l'un des plus éminents. Ce dernier prit un matin conscience du fait que le monde devait se dessiner en fragments séparés par les mers. Afin que les peuples puissent s'adonner au commerce et à la guerre, il fallait que l'instinct céda sa place à la science : ainsi naquit la cartographie. Intrigué par la truculence de ce personnage, Mélusin lui demanda son nom, et ce dernier de lui répondre qu'il n'était pas encore passé au ministère d'attribution aléatoire d'identité, difficile à trouver car ses membres n'avaient pas encore songé à nommer son bâtiment.
Comme tous les autres habitants, il songerait donc prochainement à s'attribuer un nom, mais en attendant il jeta quelques runes à ses pieds et demanda à Mélusin de le nommer selon les lettres tombées au sol.
Gwrild était donc un cartographe dont les balbutiements scientifiques seraient sans doute primordiaux pour comprendre le Grand Eveil. Seulement voilà, tout allait tellement vite dans le Monde Anonyme! Un déferlement de découvertes contradictoires tiraillait les habitants de tous horizons, et la guerre, théorie ludique avancée pour exciter les masses blasées par la paix, commença à dévoiler ses vrais atours. Les premières armes furent construites par les défenseurs de La Création Spontanée afin de détruire le clan des Ignorants Progressistes : existe-t-il un Etre Suprême ayant créé le Monde Anonyme ou bien ce dernier n'est-il le fruit que d'une succession de hasards? Les premières guerres de religions, bien que mal dégrossies et expérimentales, s'apprêtaient à méchamment secouer le monde.
Mélusin et Gwrild devaient au plus vite brasser un maximum d'informations sur le Monde Anonyme. Ils enfourchaient tout animal semblant plus rapide qu'un anonymade moyen afin de gagner du temps. Par ailleurs, aucun d'entre eux n'était pourvu d'un nom puisque le Ministère d'Attribution Patronymique des Animaux souffrait d'un évident vice de forme : la chèvre élue à sa tête au suffrage universel peinait à faire comprendre ses idées. Comble du paradoxe : elle-même ne serait donc jamais nommée « chèvre ». Aussi, Mélusin se permit d'en nommer certains en fonction d'un complexe réseau sémantique liant leur odeur, leur vitesse et des paramètres plus hasardeux comme leur capacité à rire ou à pleurer devant un coucher de soleil . Les deux compagnons ne tardèrent pas à trouver une espèce prometteuse qui se détacha sans mal des autres : le « cheval », étonnante appellation désignant le même animal dans toutes les dimensions. La fusion de l'homme et de l'animal dans un idéal de voyage étonna les badauds pensant jouir d'une existence originale. Les visages renfrognés rencontrés dans les premiers villages s'adoucirent au fil de leur périple : le tisseur de rien se voyait coursé par sa propre légende naissante. Les prémices d'un monde tracé timidement au fusain se paraît d'un vernis à peine plus éclatant : celui de l'inconnu siégeant sur des piliers de vent.
CHAPITRE 2 : Le dompteur d'édredons.
Un cycle orchestré par les apparitions d'astres aux luminosités variables permit à Gwrild d'envisager, sans les nommer, les jours et nuits. Au troisième jour de leur voyage, Mélusin et le cartographe atteignirent des forêts aux immenses futaies, judicieusement nommées par les habitants « empaleuses de nuages ». Leurs arbres étaient si hauts qu'ils assombrissaient à intervalle régulier les maisons ceignant la forêt. Forts de ce phénomène, certains villageois avisés peaufinaient sans vraiment y prendre garde une théorie relative aux heures, complétant habilement celle de Gwrild. Quoi de mieux, en effet, qu'une aiguille immatérielle d'ombre parée représentant l'étrangeté d'un temps précisément vaporeux ? Le Monde Anonyme disposait sur le trajet des deux acolytes des surprises aussi primesautières que grandioses. Néanmoins, ils durent prendre congé des aimables habitants de la forêt car il se faisait tard : il était déjà trois arbres moins le quart.
Tandis que le cartographe dessinait de mémoire les contours de la forêt à l'aide d'une roche taillée en biseau, Mélusin l'observait. Gwrild n'avait de fantasque que son nom, embroché sur la pique du hasard runique. Tous les autres aspects de son apparence éjectaient d'un canon sémantique des adjectifs liés à la rectitude, l'austérité et pour ainsi dire l'ennui. Son fâcheux penchant à assortir ses certitudes naissantes d'un humour expérimental rendaient ses phrases incompréhensibles. Il semblait donc, selon les faibles références amicales qui animaient Mélusin, impossible de tisser une relation humaine avec lui : pour un Tisseur de rien, Gwrild incarnait donc l'ami idéal. Fort heureusement, le cartographe se voyait mu par un génie qui assurait son incompatibilité totale avec le reste du monde et rendait son existence insignifiante aux yeux de ses pairs. Le dessin continuait. Aucune question relative aux proportions ne se heurtait à l'esprit de Gwrild : ainsi sa forêt demandait tout un précieux stock de coins de table, deux-cents arbres étant symbolisés par une forme approximative semblable à une sucette ovoïde rognée.
L'astre pale qui succède au rayonnant apparût peu à peu. Il était alors temps de marquer une pause et de faire un bilan autour d'un bon feu. Les livreurs de feux étaient fort nombreux à la sortie de la forêt, il suffisait de crier « au feu » pour en faire venir un. Melusin et Gwrild s'installèrent tranquillement et attendirent, car sa livraison était garantie en moins d'un quart d'arbre (avec assouplissement de l'horaire pour cause de non visibilité des ombres en pleine nuit). Le crépitement du feu rendait le phénomène astreignant les anonymades à fermer les yeux sans trop s'en rendre compte, puis les rouvrir longtemps après avec la bouche pâteuse, agréable pour Mélusin, qui adulait cette saine activité. La nuit passa et rien ne retint les étoiles à la levée du jour.
Un hurlement réduisit en lambeaux tout plaisir d'éveil matinal. Mélusin s'arcbouta confusément et scruta l'horizon empli de feuillages vibrants. Il avança, prenant simultanément conscience de l'absence de Gwrild, des probables origines du cri, de la peur naturelle qui l'assaillit, de son inclination à la lâcheté, du fait que seuls les héros et les chiens errants étaient debout à cette heure-ci. Naturellement, la logique devint reine et il se recoucha sous un tapis de feuilles humides dans l'espoir naïf de bluffer le Créateur, quelque soit son vrai non. Un deuxième hurlement, hiérarchiquement plus élevé dans l'échelle de l'effroi, dressa Mélusin sur ses jambes, sans doute plus vaillantes que son esprit. Il avança, faute de mieux, car ne sachant d'où venait le danger, il ne pouvait le fuir. Tandis que quelques pas le séparaient de la source du cri, les feuilles humectées jonchant le sol volèrent de part et d'autres de la forêt et avalèrent toute lumière autour de Mélusin. Ses doigts encageant ses yeux, il ne put voir foncer sur lui un immense carré de poils entravé d'une rangée de dents acérées. Sans arme, Mélusin ne parvint à opposer aux rugissements environnants qu'un pathétique couinement buccal. Son corps sembla se désolidariser définitivement de sa maladresse cérébrale et entama des mouvements de feinte tels que la cabriole inachevée et la roulade sans les mains. En dépit de ses efforts, une immense étreinte paralysa le Tisseur qui entraperçut les prémices de la mort au seuil de sa jeune existence. Il songea à Gwrild, son seul ami, du moins l'espérait-il pour que sa brève vie ait un semblant de sens. Il redoubla de vaillance, sentiment aussi inespéré qu'hygiéniquement suspect à ses yeux, et n'hésita pas à rouler dans les feuillages terreux de la forêt en compagnie d'un adversaire aussi malodorant qu'esthétiquement ahurissant. Les poils et cheveux, voltigeant dans un amalgame peu orthodoxe d'ADN, forgeaient une arène trop brouillonne pour y comprendre quelque chose : tandis que Mélusin découvrait ses aptitudes à restituer des coups infligés avec un panache relatif, la créature montrait des signes d'ennui et ne s'impliquait que modérément dans cette scène d'action. Parvenant à s'extraire péniblement de l'étreinte de l'animal, Mélusin joignit ses mains et ferma les yeux. Il sentait le poids d'une mission et des volutes de grandeur secouer son karma, pilonner son chi et dénoyauter ses chakras jusqu'à un stade de transcendance tel qu'il eut presque pu nommer, conscient des mondes cohabitants avec le sien, les notions de karma, de chi et de chakras. Mais l'inachèvement de sa concentration ne donna lieu qu'à une caverneuse éructation qui eut fait passer Big Foot pour un stagiare du Crazy Horse. En dépit de cette faiblesse débraillée par la lâcheté naturelle de Mélusin, l'animal stoppa net. Le vent brassé par son mouvement souffla si fort qu'il couvrit le bruit du sifflet qui lui intima l'ordre de s'arrêter. Ce bruit provenait d'une roche surélevée. Mélusin reconnut l'ombre de Gwrild, mais il ne perçut pas son avachissement caractéristique ni cette légère courbure de tête semblant former un nid à l'échec. Gwrild avait changé. Il descendit d'un bond de la roche et ne délogea aucune feuille jonchant le sol. Sa voix se fit plus légère que son pas mais son propos lesta le tout jusqu'au fin fond des abimes. “Nous ne serons pas amis, Mélusin. Le monde semble se constituer confusément, un balbutiement semble-t-il habituel dans la pluralité des univers, logiquement nommée multivers. A l'image d'un nouveau né découvrant le souffle, le monde doit crier, ce sont les runes qui me l'on dit. Je compte être fou, Mélusin, car la folie structure aussi les souhaits et leur donne les seuls rouages forgeant la réalité. Je le mesure, comme tu mesureras la largeur de ta plaie.” Le coup était déjà porté depuis trente secondes, Mélusin découvrit un étrange épanchement rouge ruisselant de son aine jusqu'à ses pieds. Lui qui croyait le monde flou le découvrit teinté du brouillard de ses yeux délavés, à peine ravivés par la douleur lancinante s'enfonçant dans son corps comme l'encre dans un buvard. Gwrild partit, l'étrange animal resta. Il se rua sur Mélusin et plongea ses dents dans la plaie. Un cri si élevé s'achappa de la bouche de Mélusin qu'une cloche de silence sembla couvir ses sens. Tout n'était que douleur. Il voyait s'agiter le décors, ne sachant plus qui bougeait de lui ou de l'environnement. Il vit ses membres détachés de son corps entacher son visage, voler de part et d'autres et ne retomber au sol que lorsque les sons, parvenant de nouveau à ses oreilles, rendirent sa propre suffocation assourdissante. Le bruit sourd de ces fragments de corps retombant sur lui rythmèrent, en décalage mesuré, les derniers battements de son coeur qui s'arrêtèrent sur ces mots prononcés par une ombre surplombant sa carcasse endolorie :
“Il est temps d'envoyer ces édredons un peu partout. Merci de les avoir créé avec moi, Grwild. Il semblerait que ce Dieu ait eu son compte.”
A suivre...