Le Titanic et le Veau d'Or...

lobley

A l’heure où le film de James Cameron relatant le drame du navire de la « White Star » sort en 3 D, il convient de s’interroger.

En 3 D ? Quel événement ! Et tout le monde de s’esbaudir sur les qualités de cette nouvelle technologie… L’apparence ! Toujours le culte du « paraître », de l’émotion élevée au rang de paradigme incontournable pour les lobotomisés du quotidien.

Cameron doit se frotter les mains : combien va rapporter cette nouvelle version ?

L'Argent, toujours...

Et qui sait que le naufrage du Titanic est d’abord, à l’origine, encore une histoire de fric ?

14 avril 1912, 23h40 : lors du voyage inaugural « Southampton- New York », le navire heurte un iceberg sur tribord avant.

 Des « growlers » avaient été pourtant annoncés. La brume était épaisse. Le radar était encore inconnu. Tout commandant de bord sait que, dans ces conditions, la vitesse devait être réduite pour des raisons évidentes de sécurité.

Pourtant Ismay, le patron de la compagnie, fait pression sur le commandant. Pour des raisons de publicité (donc de fric), le Titanic doit faire la traversée en un temps record.

 La vitesse est maintenue, le drame inévitable.

Le navire, réputé insubmersible » coule trois heures après la collision.

En fait il ne pouvait flotter qu’à la condition que quatre au maximum de ses compartiments étanches soient envahis par l’eau.

 L’iceberg, comme une lame, a  fendu la coque sur cinq compartiments…Le Titanic sombrera  entraînant 1500 victimes dans son sillage vers les profondeurs...

Le centenaire de ce  naufrage devrait être pour nous l’occasion de nous interroger.

Combien de catastrophes, combien de victimes, de corps mutilés, brûlés, irradiés de par le monde, victimes directes ou non du culte du Veau D’or ?

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