Le tumulte des flammes

On peut vivre le matin, et mourir le soir.

Sans s'en rendre compte, on meurt sans cesse.

Puis au dernier moment, on change d'avis on revient

Alors que personne n'est là pour nous tenir la main.

On peut crier et cogner, hurler et danser,

Pleurer et s'aimer, cela ne changera rien.

Toujours se brisera le lien qui lui seul nous retient

Entre ces tristes murs, faits de sang et de larmes.

A quoi bon s'épuiser, si la vie est ainsi

A vouloir être heureux, ou bien même seulement libre ?

Cela ne sert à rien, sinon à désécher à force de pleurer

A nous rendre muet à force de crier

Le bruits de ces canons qui font si mal aux âmes

Jamais ne cesseront, jamais ne cessera

Le tumulte des flammes.