Le vacarme de mon silence

Pas de mots, pas de sens,
Juste l'aberrance...

Devant la terreur, la démence,

Juste la souffrance…

Chut !

Écoutez le vacarme de mon silence,

Où clame malgré tout un cri d'espérance ;

Celui d'un monde sans peurs, sans violence,

Où nos enfants pourront savourer l'existence.

À toutes les victimes innocentes,

De cette folie grandissante.

Et des larmes impuissantes

Coulent de nos âmes vacillantes.

Chut !

Écoutez le vacarme de ma peine étouffante,

Des sanglots qui me noient comme une déferlante.

Mais je garde en mon cœur une lumière aveuglante,

Celle de l'amour qui adoucira des blessures béantes.

2015 © Floriane Aubin