le Val

silhius

Dans le creux du val coule impétueux un torrent.
Un oiseau chante gaiement je ne vois ou.
Notes bruissantes qui résonnent avec le vent
Et ramènent si près le doux souvenir de vous.

Il est ta voix qui dans ma mémoire me parle
De ce frisson d’aimer qui me laisse sans mot,
De ces nuits sans faim nourries de nos râles.
Injuriant le noir de nos rudes plaisirs animaux.

Il m’oublie la tristesse qui ne veut s’éteindre
De ce bel été qui n’en finira jamais sans toi.
De cet amour que comme la neige je vois fondre,
Emporté dans l’eau claire qui reflète mon effroi.

Dans le creux du val ne se répand plus le torrent.
Un oiseau par mes sanglots effrayé s’est envolé.
Comme le rêve il s’est enfui seul avec le temps
Ne laissant de mon aimée que quelques pensées

Signaler ce texte