Le voisin

tipchit

Lorsque Guillaume m’avait quitté après deux ans de relations, mon petit monde s’était effondré. J’étais rentrée un soir après le travail et l’avait trouvé dans le salon, entouré de ses bagages.

« Notre relation est devenue platonique, et…tu es trop coincée » M’avait-il dit avant de décamper.

 Coincée ? Je n’avais jamais pensé qu’il me jetterait ce mot là à la figure et mon incompréhension était totale. J’avais pourtant essayé d’être toujours attentive à ses demandes, bien que quelque fois, trop fatiguer par le travail je n’avais pas la cuisse accueillante.

  Cela faisait à présent trois mois qu’il était parti, trois mois que je dormais seul, trois mois que j’avais perdu le goût de la vie. Je continuais d’aller au travail et lorsque je rentrais, je me collais devant la télé. Magalie ma meilleure amie venait me rendre visite de temps en temps, et tentait en vain de me déraciner de mon canapé, mais rien n’y faisait, je ne voulais pas sortir de ma maison. Et puis un jour un événement en apparence anodin a chamboulé ma vie.

 C’était un samedi, j’étais en week-end. Mon petit lotissement habituellement tranquille, était agité. On emménageait dans la maison de droite voisine à la mienne. Des déménageurs déchargeaient des meubles d’un camion. Je ne prêtais pas longtemps attention à ce chantier, voir la tête de mes nouveaux voisins ne m’intéressait pas.

 La nuit tombée lorsque je suis allée me coucher, mon regard s’est attardé quelques secondes sur la maison d’à côté et c’est là que je l’ai vu. Il était dans sa salle de bain, nue. Il sortait de la douche et  était encore mouillé. Je n’ai pas pu détacher mes yeux de ce corps d’athlète s’approchant de la perfection et je me suis surprise à chercher à apercevoir son entrejambe et là il s’est tourné face à la fenêtre. Un frisson d’excitation est remonté le long de mes jambes lorsque j’ai vu son imposant sexe. Mon esprit tentait de me raisonner, et m’intimait d’arrêter de regarder cet alléchant spectacle, mais mon corps refusait de l’écouter. Et puis le beau brun s’est aperçu qu’il avait une spectatrice. J’étais toute gênée mais je suis restée devant la fenêtre. Il me fixait intensément et que je le vois nue ne semblait pas le déranger. Mais ma conscience  a eu raison de moi et toute troublée je me suis enfoncée sous les draps.

 Cette nuit-là, j’ai rêvé de mon nouveau voisin.  Nous étions dans un salon peut-être chez lui. J’étais assise sur le canapé et lui me servait à boire. Il faisait chaud et je portais une petite robe légère. Le beau brun s’est installé à côté de moi. Sa main s’est posé sur ma cuisse et il a plongé son regard dans le mien. Ses doigt ont glissé sous le tissu fin de ma robe jusqu’à mon string et… et le réveil a sonné.

Le  retour à la réalité n’a pas été évident.  Je me retrouvais seul dans mon lit. Persuadée que je ne redormirais plus je me suis levée, et je suis allée prendre mon petit déjeuner. Tout en tournant la cuillère dans mon café, je repensais au délicieux songe que je venais de faire. C’était la première fois que je faisais un rêve érotique avec un parfait inconnu. Je regrettais de ne pas avoir pu rêver plus longtemps….

  L’après-midi, affalée sur mon canapé, je regardais un film lorsqu’on a sonné à ma porte. C’était Magalie. Elle venait me raconter sa sortie du samedi soir à la quel je n’avais pas voulu allé. Elle s’était rendue dans une nouvelle discothèque, où elle avait rencontré un jeune homme. Bien qu’elle ait 32 ans, mon amie adorait les soirées, l’alcool  et faire la fête. Elle appréciait que ses partenaires soit plus jeunes qu’elle. Elle aimait jouer au professeur. Moi qui n’avais que 28 ans je n’étais pas aussi dévergondée et extravagante.

  Elle m’a donné des détails croustillant de sa nuit. Elle avait ramené chez elle le jeune homme de 21 ans, qui avait été à la hauteur de ses espérances et l’avait fait « grimper au rideau » comme elle disait. Elle a insisté pour que je la suive le week end suivant et à sa grande surprise j’ai accepté, après tout cela ne pouvait pas me faire de mal.

  Magalie est partie, me laissant seule devant la télé. J’ai pensé à la semaine de travail qui m’attendait, j’étais victime du blues du dimanche. Je n’ai pas aperçu mon voisin avant de me coucher, ce qui m’a un peu déçu.

  Le lendemain matin lorsque j’ai pris ma voiture pour aller au travail, j’ai vu le beau brun à la porte de son garage et  il n’était pas seul. A côté de lui se trouvait une jolie jeune femme qui devait avoir environ le même âge que moi. Il n’était donc pas célibataire, ce qui m’a donné un petit coup au moral. Il était temps que j’arrête de fantasmer sur des choses que je ne pouvais pas avoir.

  Les jours de la semaine se sont écoulés. Je ne regardais plus par la fenêtre le soir avant de me coucher, j’étais refroidie par la découverte de la présence féminine au côté de mon séduisant voisin.

  Vendredi soir est enfin arrivé, et pour la première fois depuis longtemps je me suis mise sur mon 31. J’étais plutôt bien foutue pour mes vingt-huit ans, 1m65, 58 kilos, un beau 95C et une grande crinière blonde. Mais je ne mettais jamais mes formes en valeur. Mais cette fois j’avais décidé de m’habiller sexy, pour ne pas faire tâche à côté de Magalie. Lorsque cette dernière est venue me chercher, elle a été choquée en découvrant ma mini-jupe et mon décolleté plongeant.

«  Waou ! S’est-elle exclamée. Tu vas mettre le feu ce soir !

-          Oh arrête !  

-          Sérieux, tu devrais t’habiller comme sa plus souvent ! »

Nous avons pris la route et nous sommes arrivées devant le club. Il y avait une longue file d’attente devant l’entrée mais nous sommes passées devant tout le monde. Magalie a fait la bise au videur ce qui a rendu jalouse une bonne partie des filles qui faisaient la queue.

  La discothèque était pleine à craquée, mon amie connaissait tout le monde et très vite elle a disparu, me laissant seule au bar. J’ai commencé à enchaîner les verres et me suis très vite sentie  euphorique. J’ai senti que l’on m’observait et j’ai alors remarqué un homme accoudé à l’autre bout du bar. Il me regardait avec insistance et a fini par venir vers moi pour m’inviter à danser. L’alcool effaçant ma timidité j’ai accepté.

 Au milieu de la piste de danse, je me suis laissée transporter par le rythme, tandis que l’homme s’est rapproché de plus en plus de mon corps. Je me suis retournée collant mon dos contre son torse. Les nombreux verres que j’avais bus me donnaient des ailes. Ses mains ont saisi mes hanches tandis que j’ondulais sensuellement contre lui. Ses doigts ont effleuré ma poitrine, pendant qu’il me mordillait le lobe de l’oreille, me faisant frissonner. Il m’a alors proposé d’aller chez lui et le peu de bonne raison qu’il me restait m’a intimé de refuser l’offre. Déçu l’homme m’a abandonné aussitôt au milieu de la piste de danse. Dépitée je suis retournée au bar, où j’ai continué à m’alcooliser.

 Le lendemain je me suis réveillée toute habillée dans mon lit en ne me rappelant plus très bien comment j’étais arrivée là.

J’étais en train d’essayer de me remémorer la fin de ma soirée lorsque la sonnette d’entrée a retenti aggravant les bourdonnements de mon crâne. J’ai jeté un rapide coup d’œil dans le miroir pour vérifier que j’étais présentable et je suis descendue ouvrir. J’ai très vite regretté de ne pas être restée dans mon lit. Sur la pallier se tenait Guillaume qui m’a reluqué de la tête au pied. Il ne m’avait pas souvent vu en mini-jupe et il a semblé apprécier la chose.

«  Quesque tu veux ? lui ai-je demandé.

-          Eh bien, je voulais récupérer mes affaires dans le grenier. »

D’un geste je l’ai invité à entrer. Il est monté seul au grenier pendant que je me préparais un café. Ma tête me jouait des tours et je me suis jurée de ne pas ré abuser de la boisson.

Lorsque Guillaume est descendu il a posé toutes ses affaires devant l’entrée et est venu me rejoindre dans la cuisine. J’étais penchée pour ranger mon paquet de café et il m’a collé la main aux fesses. Surprise je me suis redressée et me suis éloignée vers le salon.

«  Ah quoi tu joues ? Ai-je dis.

-          T’es trop bandante comme ça, j’aime.. »

Jamais il ne m’avait parlé comme ça et jamais il n’avait posé un tel regard sur moi. Sans que j’ai le temps de comprendre il m’a poussé sur le canapé où je me suis affalée de tout mon long. Je n’étais pas habituée à ce qu’il soit sauvage et cela m’a excité bien malgré moi. Il s’est allongé sur moi et a collé ses lèvres aux miennes. Je lui ai rendu son baisé et ai plongé ma langue dans sa bouche chaude et humide. Emporté par le désir il s’est redressé, a retiré ma jupe et mon string et déboutonné son pantalon. Il s’est rallongé sur moi et m’a pénétré centimètres par centimètres. J’étais si excitée et si mouillée que son membre dressé a glissé tout seul jusqu’au fond de mon intimité. Guillaume m’a pilonné avec énergie comme il ne l’avait pas fait depuis longtemps. Il allait et venait dans mon vagin brulant, me faisant gémir. Mais cela n’a pas duré longtemps car cinq minutes plus tard, il déversait sa semence bien au fond de mon palais des plaisirs.

Le bilan du week-end n’était pas terrible. Je m’étais pris une grosse cuite et j’avais servis d’objet sexuel à mon ex. Je m’en voulais de m’être fait avoir ainsi et me sentais faible.

Quelques jours de boulot, télé, dodo ont passé. Je commençais à vraiment penser que rien ne viendrait perturber mon éternelle routine et puis un jour en faisant mes courses au supermarché, j’ai senti une personne me tapoter l’épaule. Je me suis retournée et me suis figée. C’était mon nouveau voisin… C’était la première fois que je le voyais d’aussi près et je l’ai trouvé encore plus beau. Il me tendait quelque chose.

«  Vous avez oublié votre portefeuille ! m’a-t-il dit.

-          Euh, merci… ai-je répondu. »

J’ai pris l’objet et j’ai involontairement frôlé ses doigts. Ce contact, si brève m’a fait rougir. C’est là qu’il m’a dit :

«  Hey mais je vous ai déjà vu quelque part. Vous êtes ma voisine non ?

-          Il me semble oui.

-          Fred enchanté.

-          Lili. »

Nous avons discuté quelques instants. Je n’ étais pas très à l’aise. J’avais des bouffées de chaleur et mes mains étaient moites. Il m’a proposé de venir prendre un verre un jour. Je lui ai dit que je passerai, même si je savais bien que je n’oserai pas.

Le soir seule dans mon lit, je pensais à lui. A son sourire si enchanteur, à son corps sculpté. C’est lorsque je me suis souvenue qu’il n’était pas célibataire que je me suis dit qu’il fallait que j’arrête de fantasmer. Cette superbe brune n’avait rien à m’envier et elle me donnait des complexes.

Le week-end est arrivé. Croyant que maintenant il pouvait m’utiliser comme son objet, Guillaume est passé me voir. Mais cette fois il s’est heurté à un mur, car je n’étais pas disposée à écarter mes cuisses. Heureusement pour moi, lorsqu’il a commencé à me ploter, j’ai été sauvée par la sonnerie de ma porte d’entrée. C’était mon nouveau voisin qui voulait m’inviter de nouveau à dîner. Comprenant qu’il n’aurait pas sa chance, mon ex est parti, me laissant en tête à tête avec le beau mal sexy. En sa compagnie je me sentais toute chose. Jamais un homme ne m’avait fait un tel effet. Je le désirais, je le voulais pour moi, je voulais sentir son corps sur le mien. Mais il n’était pas seul et comparée à la jolie plante avec qui il vivait je n’étais rien.

Nous nous sommes installés au salon pour boire un café et avons fait plus ample connaissance. Il m’a parlé de son travail dans la pub, de son projet de monter sa boîte. Et puis il a regardé sa montre et a pris congé.

Le lendemain je prenais ma douche lorsque j’ai encore été interrompue par le dring dring tonitruant de ma porte d’entrée. J’ai attrapé une serviette et je suis descendue à la hâte. Le corps complètement trempé, j’ai ouvert la porte. C’était Fred, encore. J’ai rougi de honte qu’il me voit ainsi, mais lui n’avait pas l’air gêné du tout. Il voulait m’emprunter une brique de lait, car il voulait faire des crêpes et il lui manquait cet ingrédient essentiel. Je l’ai invité à entrer pendant que j’allais chercher ce dont il avait besoin dans ma cuisine dans laquelle il m’a suivi. J’ai levé les bras pour ouvrir le placard, et là ma serviette a glissé. Je me suis retrouvée nue comme un verre devant cet homme. Mon sang n’a fait qu’un tour et je me suis aussitôt penchée pour la ramasser mais Fred a retenu mon geste. J’étais tétanisée, mon cœur battait la chamade. Mon voisin était dos à moi. L’une de ses mains s’est posée sur mon dos et dans une lente caresse, est descendue le long de ma colonne vertébrale. Elle s’est ensuite attardée sur mes fesses, les palpant, les massant. Je ne bougeais pas, tous mes sens étaient en alerte, et l’envie de cet homme surpassait toutes mes craintes. Il m’a délicatement retourné et m’a soulevé pour m’asseoir sur le plan de travail. Il a commencé à embrasser mes cuisses, remontant lentement, lentement jusqu’à mon entre jambe et là il a plongé sa langue dans mon sexe humide. J’étais assaillie par des vagues de plaisir qui agitaient mon corps de soubresauts tandis qu’il me baisait avec sa bouche. Le plaisir montait, montait et j’ai jouis en criant.

Fred ravi s’est redressé et a baissé son pantalon, me dévoilant son énorme sexe en érection. Il a attrapé mes jambes pour me ramener le plus au bord possible du plan de travail. J’ai senti son gland gonflé frotté mon clitoris et mes lèvres puis il a enfoncé sa verge dans mon vagin dégoulinant. Il est rentré au plus profond de mon intimité. Son sexe énorme emplissait entièrement mon palais des plaisirs.

Fred a commencé de lent vas et viens. Il avait posé mes jambes sur ses épaules et plongeait son regard dans le mien. Ses mouvements se sont faits plus rapide et plus sauvage et très vite j’ai eu l’impression d’être secouée dans tous les sens. Mes fesses claquaient contre ses cuisses. Je sentais chacun de ses nombreux centimètres glissés dans mon sexe brulant.

Soudain j’ai senti les parois de mon vagin se contracter et j’ai été prise d’un orgasme si puissant qu’il m’a donné les larmes aux yeux. Fred a continué à me prendre accélérant le rythme encore et encore, puis après de nombreux allés retours il s’est arrêté et a déversé sa semence en poussant un râle.

Nous sommes restés quelques instants sans bouger, moi jambes grandes écartées sur le plan de travail, lui debout, le sexe encore plongé dans mon intimité.

Après avoir remis son pantalon, il est parti avec sa brique de lait.

Le soir affalé devant le canapé je repensais à cet intense moment passé avec lui. Ma conscience me torturait, car j’avais couché avec un homme qui n’était pas célibataire et cela allait à l’encontre de mes principes. Je n’avais rien maîtrisé du tout et mon désir semblait avoir mis mon cerveau sur off. Si l’occasion se représentait il fallait que je me contrôle.

Jeudi suivant je suis restée plantée un long moment devant mon armoire ne sachant pas trop quoi me mettre sur le dos pour aller dîner chez mon voisin. Je ne voulais pas ressembler à une allumeuse et en même temps j’avais envie de lui plaire. J’ai opté pour un look sexy classe et je me suis dépêchée de sortir chez moi car j’étais déjà en retard.

Fred n’était pas avec sa petite amie, mais il n’était pas seule non plus. Un autre homme était avec lui. Il me l’a présenté comme étant son meilleur ami. Nous nous sommes mis à table. Non seulement mon nouveau voisin était sexy, mais il s’est aussi avéré être un fin cuisinier.

J’étais assise à côté de lui, et lorsqu’il s’est réinstallé â côté de moi après avoir apporté le dessert il a posé sa main sur ma cuisse. Mes joues se sont empourprées et j’avais bien du mal à cacher mon trouble. Ses doigts sont partis à la recherche de mon palais des plaisirs et s’y sont enfoncés. Je n’ai pu retenir un petit couinement. L’autre invité m’a alors regardé en souriant. Il avait compris le petit manège de Fred et dès qu’il a eu fini son dessert, il est parti.

J’étais seule avec mon voisin et mon cerveau s’est encore mis sur off. Mes bras, mes jambes, mon corps tout entier obéissait à l’appelle du désir. J’ai entrainé mon voisin sur le canapé où je l’ai invité à s’asseoir. Je me suis agenouillée devant lui et j’ai déboutonné son pantalon. Il bandait déjà. J’ai approché ma bouche et j’ai donné des coups de langue sur cette appétissante friandise, puis je l’ai fait disparaître jusque dans ma gorge. Fred a empoigné mes cheveux pour m’imposer un rythme rapide. Avant je n’avais jamais aimé sucer un homme, mais avec lui c’était différent. J’appréciais le contact chaud de son sexe sur ma langue et je m’appliquais à lui donner du plaisir. Au bout de quelques minutes, mon partenaire a cédé à mon étreinte buccale et a explosé dans ma bouche. J’ai avalé l’épais liquide blanc sans en laisser une goutte.

Fred m’a allongé sur le canapé et m’a retiré ma jupe et mon string.  Il s’est placé à genou devant mes cuisses grandes ouvertes et a plongé un doigt dans ma fente humide. Il a commencé des caresses insistantes sur la partie antérieure de mon vagin ce qui m’a rendu folle. Je frissonnais et je brûlais en même temps. J’étais au septième ciel et tous les muscles de mon corps se sont relâchés et là j’ai éjaculé comme une femme fontaine.

J’ai à peine eu le temps de me remettre de cette puissante sensation que je ressentais pour la première fois, que Fred m’a retourné sur le ventre et s’est allongé sur moi. D’un coup il a enfoncé son gros membre bien au fond de mon vagin dégoulinant. Il m’a prise sauvagement. Je hurlais tellement c’était bon. J’ai jouis de nouveau sous ses coups de reins et il m’a très vite rejoins éjaculant pour la deuxième fois de la soirée.

Une semaine s’est écoulée. Je m’en voulais tellement. J’avais honte d’avoir éprouvé autant de plaisir en faisant quelque chose d’immoral.

Et puis un soir Fred m’a appelé car il voulait savoir si il était possible de me voir.

«  Il y a quelque chose qui ne vas pas ? M’a-t-il demandé

-          Et bien je crois qu’on devrait éviter de se voir.

-          Mais pourquoi ?

-          C’est mieux pour nous deux.

-          Mais… ça ne t’as pas plu ce qui s’est passé entre nous ?

-          Si au contraire… mais il ne faut plus qu’on se voit.  Bonne soirée ».

Et j’ai raccroché.

Cette décision m’avait fait retourner à la case départ. La routine berçait mon quotidien et Magalie avait beau insisté pour que je la suive en soirée, je préférais rester sur mon canapé à déprimer.

C’était un samedi, je trainassais dans mon lit quand on a frappé à ma porte. C’était elle. La jolie brune que j’enviais tant. Un sentiment de culpabilité m’a envahi.

«  Bonjour, je suis votre voisine. M’a-t-elle dit avec son plus beau sourire.

-          Oui..

-          Vous avez surement déjà rencontré mon frère. »

J’ai mis quelques minutes à comprendre ce qu’elle venait de dire et je suis restée muette.

-          Enfaite je voulais juste vous prévenir que nous faisons une petite soirée ce soir et qu’il y aura sans doute un peu de bruit.

-          D’a… d’accord.. ai-je réussi à articuler.

-          Vous pouvez venir si vous avez envie.

-          Ok. 

-          Bon et bien bonne journée. »

Je pensais vraiment avoir gagné la palme de la connerie. J’avais repoussé Fred en pensant qu’il était casé alors qu’il ne l’était pas mais peut-être qu’à présent il était trop tard. Je décidais de profiter de l’occasion que m’offrait leur soirée pour tenter de lui parler, et pour lui expliquer ma terrible méprise.

Il y avait foule chez mes voisins et j’ai mis une bonne demi-heure avant de trouver Fred. Je l’ai entrainé dans un coin tranquille pour pouvoir discuter.

J’ai plaidé ma cause pendant plusieurs minutes et il a ri lorsque je lui ai avoué que je pensais qu’il sortait avec sa sœur.

«  Alors tu n’as personne ?

-          Non, personne… »

Toutes mes craintes s’étaient envolées et j’ai collé ma poitrine contre son torse. Mes lèvres se sont collées au siennes et j’ai plongé ma langue dans sa bouche.

Il était à moi, rien qu’à moi.

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