2-Leaurélia & les Gardiennes de la Vie. Biosphère Terre, dernier espoir

Christian

Chapitre 2 /32 :
 Découverte de « l’Appareil Spatial »


Line & Lou durent faire preuve de beaucoup de conviction pour que Réan pose son vaisseau, accompagné de sa prise spatiale. Le traumatisme de la catastrophe des « Araignées » et la disparition d'Iléria, son frère, dans l'assaut final, est encore si vivace qu'il assimile cet objet inconnu, visiblement façonné par une civilisation spatiale, à une production de la planète des
   « Araignées »*.


Line & Lou sont par contre persuadées que cet objet inconnu, dérivant dans l'espace, n'a pas pour origine la planète maudite des « Araignées ».


Aussitôt l'objet débarqué dans leur laboratoire, Lou pris en charge les opérations de scan complet de ce qu'elles doivent désormais nommer « L'Appareil Spatial ». Immédiatement, elle repère le générateur nucléaire, alimenté par la désintégration du plutonium.


Elle prend immédiatement les mesures nécessaires pour continuer son étude, à l'abri des radiations dégagées par cet appareil.


— Fantastique, Line ! Les êtres qui ont conçu ce générateur, maîtrisent l'énergie nucléaire. Le plutonium est un sous produit de centrale nucléaire à fission que nous utilisions avant la découverte de la fusion nucléaire.


— Par contre, je ne comprends pas pourquoi cette énergie n'est pas utilisée pour la propulsion.

Ce générateur ne sert qu'à alimenter à un émetteur d'ondes électromagnétiques, précise Line.


— Oh ! Line, regarde sur le côté de cet engin, il y a une plaque avec des symboles gravés, fait un zoom dessus.


— Extraordinaire cela représente « l'Appareil Spatial » stylisé qui semble partir d'une planète pour survoler de plus grosses sur sa trajectoire.


— Ceci expliquerait peut-être qu'il ne possède pas de moyens de propulsion. Ses concepteurs ont utilisé la force d'attraction des grosses planètes, pour accélérer ainsi sa vitesse, en échappant à l'attraction de leur soleil, déclare Line.


— De plus cet appareil émet, de façon régulière, un signal d'ondes électromagnétiques pour signaler sa présence. C'est d'ailleurs ainsi que nous l'avons détecté, indique Lou.


— Line, continue le scan de cet appareil, je pense qu'il nous réserve beaucoup de surprises.

En effet, derrière la plaque gravée, elles découvrent un disque métallique.



Elles le retirent délicatement avec des pinces télécommandées par leur interface bionique.


— Il est constitué d'une sorte de métal cuivré. Un fort grossissement optique fait apparaître des sillons cuvettes qui n'ont pu être gravées que par laser, il est accompagné d'une aiguille !


Line & Lou vont d'étonnement en étonnement.


— Comment des êtres, dont pour l'instant elles ignorent tout, peuvent disposer d'une technologie aussi sophistiquée pour graver un disque au micron près ?


— Comment connaissent-ils la mécanique gravitationnelle de façon plus que précise, sans équiper cet appareil, visiblement chargée d'exploration spatiale, de propulsion autonome ?


— Regarde, dit Line, nos calculateurs ont analysé les gravures manométriques de ce disque. Visiblement il s'agit d'un codage binaire, assez simple, qui s'apparente à celui d'origine de nos calculateurs.


— Nous devrions pouvoir en extraire quelque chose.


— Lance vite les procédures ! Dit Lou. Je suis impatiente !


Rapidement surgissent des sons, assez aigus, pour leur appareil auditif de Leaurélien.


— C'est incroyable ces sons semblent enregistrés à notre intention, ou pour le moins à l'attention de ceux qui découvriraient cet appareil, dit Lou.



— Oui cela me rappelle une vielle tradition.


— Enfants nous enfermions un message dans une boule de verre colorée et nous la jetions dans les vagues du grand océan de Leaurélia, en espérant qu'une autre personne la repêcherait à l'autre bout de la planète.


— Tu as raison Line, je viens d'avoir la même image. Ils sont optimistes ces êtres, car l'univers ce n'est pas un petit océan même si, pour nous, c'est effectivement immense.


— Quelque part nous réalisons leur objectif puisque nous l'avons trouvé et que nous essayons de le déchiffrer, conclut Lou.


*Planète des Araignées, peuplée d'une espèce intelligente dévoreuse d'énergie, rencontrée par la Planète Leaurélia au tout début de son voyage cosmique


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