L'échappée

Anthony Dubourg

Toute la nuit, les gens s'endorment et je marche, bercé par les gouttes de pluie,
Un rêve prend forme,  une silhouette au visage sans forme, et le doute me suit.
Le ciel est sombre, j'passe devant les persiennes et j'aperçois son ombre,
Le doute me fuis, je veux lui vouer ma vie pour que la paix soit son monde,

 

Elle me regarde, le temps s'arrête, quand elle sort mon sort se scelle,
On est seul sur le seuil de sa porte, mon corps se tort et mon cœur se serre
Elle sourit comme si elle savait tout de moi, et son allure sauvage fait taire l'orage
Alors on part, et son aura aura raison de moi, je n'ai plus peur, je n'ai plus de rage.

 

Mes pas sillonnent dans l'art !
Et quand je marche, les bruits de ma ville me blessent,
Alors les nuits d'ivresses, on boit et on titube, on noie notre solitude
Dans une vague de caresses, on divague sans sagesse,

 

Sans Divan, sans paresse, pour que nos âmes paraissent vivante,
Je ride sur le zip de sa veste, ma main slalom sur ses fesses,
Puis on s'adonnent au sexe, on prend ça comme le reste,
Avec de la passion dans l'âme !
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