L'enfer, le souvenir qu'on se fait des autres.

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A toi surtout,

            Ma glace me montre son visage tous les matins, si je vois le drapeau de Londres mon esprit divague sur elle. Une peluche, un sourire, ou encore un de ces putains de plaie. Je n’ose plus allée dans une salle de bain avec des chaussures, ma chambre et devenu propre si ce n’est l’odeur de la cage du rat ou encore celle de la cigarette qui ce fait de plus en plus présente. Méritant mon désespoir, je ne veux plus attendre de coup de téléphone venant d’elle, je ne veux plus croire en l’amour mais de toute manière je ne sais pas si je pourrais un jour retrouver ce que j’ai perdu.

J’ai perdu deux femmes dans ma vie, celle avec qui on fait ça vie et celle qu’on découvre par peur d’aimer l’autre à vie. Les hommes sont des abruties qui ne comprennent que trop tard que les expériences amoureuses sont trop brutal pour en jouet, j’ai trop joué avec ma vie et j’ai perdu le gout de l’ennui. Le goût de mon paradis.

Les choses n’ont jamais été vraiment comme je le souhaitais, si toutefois j’ai souhaité quelque chose un jour. Maintenant que je vais mourir je peux admettre les vérités qui font mes nuits et vous avouez à quoi est du cette psychose et ces hallucinations grandissantes. Pourquoi beaucoup d’entre vous m’ont retrouvé dans ma cuisine assis en indien me balançant, angoisser d’avant en arrière.

Je souffre tant de mes angoisses et de ma dépressions que le sourire d’une femme aimante me fait le même effet que les piqures de mon enfance, ses lèvres toutes petites ou ses yeux tachetés d’octobre me font mal. Pourtant je les vois tout le temps, surtout dans la glace, c’est devenu si malsain que lorsque j’observe mon corps nu dans la glace c’est-elle que je vois, nu. Durant quelques minutes j’observe ce miroir qui se joue de moi en m’obligeant à ne plus penser et en me forçant à souffrir, puis je me rhabiller, par peur de tomber dans se voyeurisme érotique qu’on les hommes amoureux. Le plus difficile c’est le manque de câlin de sa part, c’est incroyable de ce dire qu’on à gâcher son bonheur. Je ne sais pas encore quand j’imprimerai cette lettre pour la mettre sur mon mur, à coter de ce poster qu’elle jaugeait lorsqu’elle n’arrivait pas à dormir chez moi, durant ce moi de mars.

Aucune raison pour qu’elle me recontacte un jour, elle est plus heureuse sans moi. Elle est heureuse, sa aussi sa fait mal. J’aurai tué pour qu’elle soit mère de ma fille, tué pour la raconté à nouveau, j’ai cherché par tous les moyens de perdre la mémoire au point que j’ai faillit chercher après du datura et la manière dont avait certains peuple de s’en servir pour oublier leurs enfance. Cela aurai marché sur moi vous croyez ? Je ne suis encore qu’un enfant, on en dira ce qu’on voudra mais je ne suis qu’un enfant. Dieu que je l’ai harcelé pour la convaincre, mais sans mensonge. Voulant la convaincre par mon honnêteté mais quoi qu’elle répondait mon cœur se brisé et je m’énervai de découvrir qu’il pouvait encore ce brisé. Arrivant à un point ou l’idée même de souffrir était d’une importance capital car je voyais ça comme un bouton à percé absolument. Mais ça ne suffisait pas, j’ai passé des années avec elle, on dit qu’il faut la moitié du temps qu’on a vécu avec une personne pour l’oublier. Je ne suis pas près à attendre tant d’année, ni même à accepté le fait que certaine règle banal s’applique à elle. Je ne guérirai pas, elle était la seule chose dont j’avais besoin pour vivre et pour ressentir, de manière si fort que tout ce qu’elle me faisait ressentir s’amplifier d’une manière incompréhensible.

Lorsqu’elle partie je perdis l’usage de mes membres, la fièvre monta si haut que l’hôpital jouer de moi. J’ai tenté la scarification, les plaquettes de médicaments, les veines, les femmes, le sexe rien y faisait son visage apparaissait et le destin, sadique homme qu’il est, qu’on y croie ou non me laisser jamais partir et mettait sur ma route une bonne âme pour m’aider. Des lavements, des bandages, des kilos perdu, repris des hallucinations. Comment vivre de cette manière, es-ce une vie ?

J’ai longtemps pensé que le véritable amour ce conclue par une violente douleur et que c’était ce qui faisait la différence avec les autres. Quand on connait cette douleur on la sent, elle est présente et on sait qui elle est. Comme s’approchait d’une porte devant laquelle on est passé pendant des années sans jamais ce demander pourquoi elle était là, ou les rares fois qu’on ce le demandait Saint Jude nous arrêter pour nous occuper sur un autre chemin, et, un jour, sans crier gare vu que toutes les chambres sont prises on toc pudiquement, une personne sans sexe, au visage pale, la neutralité parfaite nous ouvre pour nous dire : Bonsoir, je t’attendais. Lorsqu’on entre dans cette chambre, elle est aussi stérile qu’une chambre d’hôpital, à la fenêtre on voit des montagnes qui nous sont anormalement familier et on pleure et sans crier gare, dans cette pièce blanche, notre sang s’écoule, la personne de cette pièce, sainte douleur, nous poignarde de partout pendant qu’on pleure.

Mon rêve serait de lui faire l’amour la veille de ma mort, elle me répétera que c’est finit, que je ne dois pas être là. Me menacerai d’appeler la police ou que sais-je et finirai par accepter de me faire l’amour, sans raison apparente, je lui dirais tout ce que j’ai à lui dire pendant que je lui ferais l’amour ou pendant qu’elle me baiserait, peux m’importera tant qu’elle est là et que je peux parler. Au réveil, je me lèverai et comme certains animaux je sortirai de ce petit studio et partirai.

Mais cela n’arrivera pas, dans quelques jours ou semaines je mourrais, elle ne sera même pas au courant, mais ça sera le cas je serais mort. Sans vie, incapable d’aimer et reposer. Dieu que cela doit être bon de dormir.

Si elle se présente chez moi, elle héritera de quelques livres choisie par mes soins, et des livres ou elle a écrit « je t’aime » au crayon de bois, que je n’ose plus ouvrir par peur de pleuré.

Quand je pleure pour elle, je sens mes cotes se serrer et mon visage rougir, ma respiration se fait difficile et Woody Allen m’explique que c’est normal : Hell is not other, but the memories we have of them.

Ne m’en voulait pas de vous abandonnez ou de vous avoir abandonnez, c’était sans raison apparente sur le moment, juste petit à petit. J’aurai découvert Paris avant de mourir, j’aurai revu tous les films que j’aimais et pleuré une dernière foi.

Sachez aussi que je vous en veux, vous tous de m’avoir fait croire par vos mots que l’amour était une bonne chose et que sa douleur qui transformer le plus heureux des hommes en neurasthénique accomplis était, elle aussi, une bonne chose. Je vous en veux, à vous famille et amis de votre acharnement à me faire croire que les mensonges qui faisait mes nuits pleines était des réalité sur le présent passé mais que tout mot dit n’a plus le même impact avec le temps. J’en veux au temps qui reste sur le trottoir d’en face et qui ne m’aura pas aider à relever la tête, qui ne m’a pas laisser assez profiter de ce présent généreux que ce foutu destin m’a volé. J’en veux au film 500 jours ensembles qui ne montre pas à quel point l’attente du soulèvement d’une rupture et longue, j’en veux à mes livres de me draguer ainsi, j’en veux aussi à l’hiver de mettre tant de temps à arriver, j’en veux à mon moi passé qui n’était qu’un adolescent vantard et revanchard attendant que la vie passe entre ses mains.

Il fut un temps où je disais que le temps était comme du sable qui filait pudiquement entre les doits et y a maintenant ou je me rend compte que j’aurai du mettre de l’eau pour en faire une pate et le garder près de moi.

                                                                                                                  À mes ami(e)s,

                                                                                                                  À ma famille.

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