L'énorme navire
vatomuro
Griffonnées sur ses parois fines lacérées par les siècles innomés
On peine à entrevoir les lettres d'or de ta beauté
Et ta silhouette n'est plus que la statue d'instants surannés
Que tout ça a gâté
Je me demande comment était ta dernière lumière et je me dis qu'elle devait être belle et magique et intense comme les explosions des soleils et que ton dernier souffle serait une supernova qu'on verrait dans le ciel à tout jamais
Mais je n'étais pas là
Jamais je ne reverrai,
Ni n'entendrai
Ni connaitrai n'importe quoi
Venant de toi
Plus jamais
Je n'ai toujours pas su déchiffrer les dernières lettres d'or de la prose de ta beauté, dont les derniers vers semblent déjà s'effacer, tandis que je suis gagné par la peur d'oublier, quand la vie fera son effet,
Ta beauté