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L'entrefilet
Xavier Le Floch
L’entrefilet
Le bitume
Noir dur et froid
Comme les rêves
Qu’il ne fait pas
La main
Sale vide et froide
Comme la caisse
Que l’on clouera
Ne plus bouger pour que les journaux ne glissent pas
Que la bise ne s’insinue sous la veste crasseuse
Ne plus bouger pour nourrir l’entrefilet en caractères gras
Que les travailleurs pressés liront en époussetant leurs vareuses